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La Chroniqueuse est ravie de vous accueillir sur ce blog, n'hésitez pas vous aussi à participer en laissant vos commentaires!!!

Je n'ai plus le temps d'écrire mais, je dépose des articles, en donnant leurs sources bien sûr, pour garder le fil d'une actualité riche malheureusement...

 

Musiques d'accompagnement :



Citation:

Le message de Gandhi, de Mandela, de Martin Luther King (...) C'est un message d'espoir dans la capacité des sociétés modernes à dépasser les conflits par une compréhension mutuelle et une patience vigilante

Stéphane Hessel



 
4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 09:05
Décidément beaucoup de sarkozystes ont un passé trouble. M. Hervé Novelli, député, grand ponte de l'UMP et soutien de M. Sarkozy, a lui aussi eu des relations proches avec l'extrême droite, à se demander...
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Il commença par militer à l'extrême droite : Fédération des étudiants nationalistes (1962/1964), Occident (1964/1968), puis Ordre nouveau (1969/1973), le Front national (1973/1974) et enfin le Parti des forces nouvelles (1974/1981). Avec d'autres cadres du PFN, il rejoint le Centre national des indépendants et paysans au début des années 1980, puis l'UDF.

Il fut le chef de cabinet d'Alain Madelin (son ancien compagnon d'Occident) au ministère de l'Industrie, des PTT et du Tourisme, entre 1986 et 1988. Après la défaite de la droite aux élections de 1988, ils fondent ensemble l'Institut Euro 92, qui a pour vocation de préparer l'entrée des entreprises françaises dans le Marché unique européen dont Hervé Novelli deviendra le secrétaire général.

Secrétaire général du Parti républicain en 1990, puis membre du Bureau exécutif du PR présidé par Gérard Longuet en 1993, il était chargé des relations avec les Assemblées territoriales et les élus.

Elu député d'Indre-et-Loire en mars 1993, son mandat parlementaire sera particulièrement marqué par son action auprès des entreprises. Il fondera ainsi le groupe Audace pour l'emploi, réunissant une cinquantaine de députés issus du milieu entrepreneurial. À la demande de Gérard Longuet il coordonnera aussi de 1993 à 1995 l'action des députés membres du PR.

Chargé d'une mission interministérielle sur la création d'emplois dans les PME par MM. Longuet et Madelin, Hervé Novelli rédigera un rapport sur le développement économique local et l'emploi au sein des PME. Il sera également désigné par l'Assemblée nationale rapporteur de la Commission d'enquête sur les aides à l'emploi et rapporteur de la mission d'information sur l'application de la loi quinquennale pour l'emploi.

Après la dissolution de 1997 il ne retrouve pas son siège de député à l'Assemblée nationale. La même année il est élu conseiller général du canton de Richelieu puis vice-président du conseil général en mars 1998, jusqu'en 2001. Depuis mars 2001, Hervé Novelli est maire adjoint de la commune de Richelieu, président du Syndicat mixte du pays du Chinonais et président de la communauté de communes de Richelieu.

Il est élu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 4e circonscription d'Indre-et-Loire. Il fait partie du groupe UMP.

Hervé Novelli est rapporteur spécial des crédits du budget de l'industrie et président de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi d'initiative économique.

Le 7 mars 2006, il officialise la création du premier courant de l'UMP en annonçant la création de l'association « Les Réformateurs » regroupant environ 80 députés représentant la sensibilité libérale du mouvement. Il en est le fondateur et le premier président.

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Citations:
« Je n'ai pas un regret. Occident, c'était un anticommunisme dans lequel je me reconnais toujours. […] Ne tombons pas dans le piège de la béatification de l'extrême gauche et de la diabolisation de l'extrême droite. »

« Les gens y voient bien autre chose que la relation au fn. Ils ont apprécié le bras d'honneur. Le politiquement incorrect, c'est ce qui rapporte aujourd'hui. Le refus devient une attitude sympathique. »
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Merci,
La chroniqueuse
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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 07:56

Désolée, vous avez dû attendre la suite avec impatience, la voilà, avec M. Raoult, ce nom vous est familier?

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Chiraquien de choc, M. Raoult est un des premiers à soutenir le président du R.P.R., en 1994, contre le Premier ministre Édouard Balladur. Il reçoit le ministère de l'Intégration après le triomphe de son champion. Il est cependant permis de douter des qualités de M. Raoult à occuper ce poste.

Candidat aux élections législatives de 1986, M. Raoult diffuse un tract où l'on peut lire ceci :

« Notre pays à nous, ce n'est pas Tjibaou, Françoise Sagan, Harlem Désir ou Krasucki. C'est la France immortelle qui derrière Jeanne d'Arc, Charles Martel, Napoléon et de Gaulle a fait de notre pays une nation éternelle, admirée partout dans le monde. » cf.
Le Canard enchaîné, 31 mai 1995

Ce n'est qu'un début. À l'Assemblée, on lui doit ceci :

le 14 octobre 1988 : « On sait que, dans un établissement scolaire, comme me l'expliquait récemment le directeur d'un établissement, sur 349 enfants, seuls 12 ne sont pas d'origine islamique à la rentrée scolaire qui vient d'intervenir. »

le 30 mai 1989 : « La loi Pasqua [abrogée] était un froncement de sourcils face aux clandestins et face aux pays de départ, la loi Joxe sera un clin d'oeil au tiers monde. Le cocktail de ce texte et de l'application du R.M.I. donnera un nouvel R.M.I. spécial : la remontée majorée de l'immigration. »

le 21 novembre 1990 : « La loi Dans nos banlieues difficiles, on ne joue plus West Side Story, mais Black Beur Story, sans musique, mais avec beaucoup plus de violence. »

Et dans Globe Hebdo du 14 juillet 1993, il se déclare favorable à l'amendement Marsaud qui légalisait le contrôle au faciès ; dans Le Figaro du 2 avril 1994, il se demande « si parfois on ne fait pas "trop de Veil" et "pas assez de Pasqua" ».

En 1993, M. Raoult choisit comme suppléant le maire de Montfermeil Pierre Bernard, qui siègera à l'Assemblée nationale de 1995 à 1997. M. Bernard est un ami du milicien Paul Touvier et cette amitié n'a manifestement rien d'une simple relation personnelle.

Maire de Montfermeil de 1983 à 2001, il a exprimé à mainte reprise son racisme, sa xénophobie et son intégrisme catholique. Il a été condamné le 21 novembre 2002 à 1 500 ? d'amende et à 750 ? de dommages et intérêts (versés au Mrap) pour diffamation raciale.

Entre autres propos du même genre :
« La vie dans la cité des Bosquets est pire qu'à Auschwitz. » cf. Libération, 2 août 1996

« Mon avis plusieurs fois exprimé est qu'il serait temps de tirer un trait sur ce passé [?] que nous ne pouvons pas encore connaître puisque aucun chercheur n'a le droit de donner une version autre que la version officielle dont une grande partie est écrite dans les actes du procès de Nuremberg. Contrevenir à ce jugement des vainqueurs contre les vaincus [ Staline jugeant h*****, quelle mascarade ! ], c'est s'exposer à la loi liberticide de monsieur Gayssot, qui a déjà fait assez de victimes. » cf. La Gerbe, journal municipal, novembre 1997

« Plus de démocratie, le pouvoir est dans la rue. C'est la démocratie qui s'impose par le vol, la casse, la violence, magnifique orchestration par la Nouvelle Idéologie Dominante [ regroupement de la gauche battue et revancharde ] qui provoque l'Agitation servie par une habile propagande et une Organisation très au point. Agitation-Propagande-Organisation, schéma type de la guerre révolutionnaire qui est actuellement imposée aux Français. » cf. La Gerbe, avril 1994

« La France est devenue Carthage, car au fond d'officines obscures mais efficientes, le mot d'ordre est lancé : "Delenda est Carthago", il faut détruire la France. Qui ? Pourquoi ? En 1789, le même mot d'ordre avait été donné à partir des salons orléanistes et des lupanars du Palais-Royal, qui recevaient tous deux leurs consignes des loges maçonniques. Les mêmes gens, avec les mêmes moyens, engendrent les mêmes effets : la prévarication révolutionnaire est devenue maire de la corruption républicaine. [?] Ce sont des termites, des vers, des annélides visqueuses [sic], qui rongent les racines de l'arbre de Saint Louis. »
cf. La Gerbe, février 1995

Le 28 mai 2002, M. Raoult a encore parlé de son « ami Pierre Bernard » lors d'un meeting où l'on pouvait aussi voir M. Sarkozy. Les amis de mes amis sont mes amis ? En tout cas, M. Raoult est un des premiers élus U.M.P. à avoir prôné le ralliement à l'ancien maire de Neuilly. Il y voit sans doute la vraie image de la « France éternelle ».

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Je crois qu'on peut affirmer sans trop se compromettre que cet homme est raciste, et quand je pense que lui est aussi est ministrable si M. Sarkozy l'emporte, me donne la nausée...

Merci,

La chroniqueuse


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26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 09:15

Un autre soutien de M. Sarkozy, Pierre Lellouche est une sorte de créature hybride mi-Vanneste mi-Frêche. Une espèce rare, en espérant qu'elle le reste...

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Pierre Lellouche est membre de plusieurs groupes d'études internationaux visant au renforcement du lien transatlantique et à éclairer les grands mouvements qui animent les relations internationales. Il est notamment membre du comité de direction de Nuclear Threat Initiative, vice-président (France) de l'Atlantic Partnership, membre de la commission Trilatérale et de l'International Institute for Strategic Studies.

En 1998, lors de la proposition de loi sur le PACS, il défend des convictions fondées sur la famille traditionnelle et s'oppose à tout contrat civil dont pourraient bénéficier les personnes homosexuelles, qu'il regarde comme le prélude au mariage et à l'adoption par des homosexuel(le)s. Lors du débat parlementaire, il s'est exclamé, parlant des homosexuels, « il n'y a qu'à les stériliser! » , ce qu'affirme le compte rendu officiel, mais qu'il a contesté par la suite.

Il est l'auteur de la loi, votée à l'unanimité par le Parlement français le 16 décembre 2002, visant à aggraver les peines en cas de violence à caractère raciste ou antisémite. Ce dispositif légal a également servi de modèle pour la rédaction permettant de sanctionner plus lourdement les violences à caractère homophobe.

Il est également un partisan de l'abolition de l'ISF, qu'il considère comme un impôt injuste basé sur le seul patrimoine et non les revenus (qui conduisit ainsi certains habitants de l'Ile de Ré, victimes de l'envolée des prix du foncier, à être redevable de cet impôt alors que les réelles plus grosses fortunes avaient, elles, les moyens de s'expatrier en Belgique ou en Suisse). En septembre et octobre 2005, il tente sans succès de faire réformer l'ISF et lance une pétition pour exonérer l'habitation principale de l'ISF dont les principaux bénéficiaires auraient pu notamment être une centaine de milliers de propriétaires parisiens (dont plusieurs milliers d'électeurs du 8e et 9e arrondissement) et les paysans de l'île de Ré (ledit "syndrome de l'île de Ré" qualifie cette situation).

Ainsi, lors de la discussion parlementaire, il déclare qu’« À Paris et en Île-de-France, où résident la moitié des assujettis à l'ISF, les familles moyennes sont prises en étau, en raison du gel du foncier constructible, de la spéculation, et aussi de la politique de la Ville de Paris qui préempte les immeubles occupés pour les convertir en logements sociaux. Le résultat, c'est que ces familles doivent quitter Paris dès le deuxième enfant. (…) Le nombre d'assujettis ne cesse d'augmenter dans les tranches les plus basses, parallèlement à la hausse des prix de l'immobilier. À Paris, ceux-ci ont augmenté de 50% depuis 5 ans, voire de 70% dans certains quartiers, et, en moyenne, de 90% depuis dix ans. Dans ces conditions, avec un trois pièces, on est assujetti à l'ISF ! (…). C'est le cas de ces petits retraités, lui cadre, elle infirmière libérale, qui ont travaillé dur pour acquérir un petit patrimoine et sont maintenant assujettis à l'ISF ».

Expert en relations internationales, partisan du libéralisme économique, ancien conseiller de Jacques Chirac sur le Moyen-Orient puis partisan de Nicolas Sarkozy, il est membre du courant libéral de l'UMP « Les Réformateurs ».

Atlantiste convaincu, Pierre Lellouche apporte son soutien en 2003 à la politique de guerre préventive en Irak menée par le gouvernement des États-Unis d'Amérique et de son président, George W Bush (voir aussi Guerre en Irak), sur fonds de guerre contre le terrorisme et à ceux qui le soutiennent. Il fait alors parti d'un groupe minoritaire de députés français, parmi lequel figure également Alain Madelin, critiquant ouvertement la position jugée anti-américaine du président de la république française Jacques Chirac et de son ministre des affaires étrangères Dominique de Villepin, regrettant que "Saddam Hussein ait pu diviser les alliés transatlantiques" et reprochant aux européens de ne pas avoir proposer d'alternatives au maintien au pouvoir du dictateur irakien.

Cette position favorable à l'intervention militaire américaine en Irak est également relayées par plusieurs intellectuels dont Alain Finkielkraut, André Glucksmann, Pascal Bruckner et Romain Goupil.

Il est également un ardent défenseur de l'état d'Israel et un partisan de l'entrée de la Turquie en Europe ce qui lui vaut une certaine inimitié chez ses adversaires de gauche et de droite qui à l'occasion l'accuse de néo-conservatisme ou l'accuse d'être à la solde des États-Unis. En mars 2003, il accuse d'ailleurs dans un article du journal Le Monde la « gauche modérée » française de dériver vers l' « antisémitisme » par le biais de l'anti-sionisme.

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Le 24 avril dans le Journal 19-20h de FR3, le député UMP Pierre Lellouche, pour justifier le soutien des électeurs et députés centristes à Nicolas Sarkozy, a dit : "Ce ne sont pas des harkis ou des chaouchs : ils auront leur place!". Alors que Pierre Lellouche tenait ce propos, Nicolas Sarkozy faisait ovationner les Harkis à Rouen pendant plusieurs minutes en présence du député-maire UDF de la ville Pierre Albertini.

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 Citations:
"Inutile d'agresser Jaques Chirac, mais si nous gagnons les élections, nous changerons aussitôt la politique étrangère... Avec Nicolas Sarkozy, on a affaire à quelqu'un qui dit ce qu'il pense. Il dit "Je ne serai pas allé en Irak, mais je n'aurai pas mené de campagne anti-américaine pour autant".Je crois que le discours de Dominique De Villepin à l'ONU était inutile". 19/09/06

"C'est dire si on peut être inquiet qu'à 90 jours des élections, Madame Royal quand elle est interrogée sur notre force de dissuasion ressemble au candidat d'une émission de télévision qui s'appelle je crois Le maillon faible". 26/03/07

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Je tenterai de compléter ce portrait, cela me semble un peu léger, encore une fois n'oubliez pas que ce genre d'énergumène peut très bien devenir ministre...

Merci,
La chroniqueuse


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25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 08:57
Les portraits continuent sur mes chroniques, aujourd'hui un proche qui en dit long sur le candidat de l'UMP, bien sûr je pars du principe "qui se ressemble, s'assemble" !
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"Patrick Balkany
Proche de Michel Jobert, il entre en politique à ses côtés, par le biais du Mouvement des démocrates. Puis il participa à la fondation du RPR.
Après un premier tour de piste électoral lors des élections législatives de 1978 à Auxerre, où il avait été envoyé par Jacques Chirac pour mettre en ballotage le sortant Jean-Pierre Soisson, alors président des Républicains Indépendants, puis du Parti Républicain (giscardiens), Patrick Balkany s'implante à Levallois à la fin des années 70. Levallois est une ville ouvrière alors dominée par le Parti communiste et Parfait Jans, édile depuis les élections municipales de 1965.
Battu aux élections législatives de 1981, il emporte le siège de conseiller général de Levallois-Sud lors des cantonales de 1982 et devient à cette occasion Vice-Président du conseil général des Hauts-de-Seine. L'année suivante, en 1983, il emporte dès le premier tour la Mairie de Levallois (51,1%).

Durant ses deux premiers mandats, il contribue à la profonde mutation de Levallois, en transformant les zones industrelles déliquescentes ou en friche (occupant près d'un quart de la superficie de la ville) en quartiers résidentiels et de bureaux.
Très impliqué au sein de la campagne présidentielle de 1995 auprès d'Édouard Balladur, il est battu lors des élections municipales qui suivent d'un mois la présidentielle par le chiraquien Olivier de Chazeaux.

Il a fait travailler durant plusieurs années trois employés municipaux pour son usage domestique exclusif, affectés à son appartement levalloisien et sa résidence secondaire de Giverny. Il a été pour cela condamné, en 1996, à une amende de 200 000 francs de l'époque, quinze mois de prison avec sursis et deux ans d'inégibilité. Il a fait appel mais la décision a été confirmée en 1997. Et en 1999, la Chambre régionale des comptes l'a sommé de rembourser les salaires versées par la commune, pour une somme totale de 523 897,96 euros.

L'amende payée et les salaires remboursés, il lui restait encore les intérêts. Depuis le temps qu'ils couraient, ils représentaient la somme considérable de 230 865,57 euros. De fait, Balkany avait interjeté appel devant le Conseil d'Etat, si bien que la condamnation définitive n'a été rendue qu'en 2005, soit dix ans après le licenciement des trois employés. Comment continuer aujourd'hui à se soustraire au remboursement ? C'est tout bête : faire voter par son conseil municipal une demande de remise gracieuse. Ne cherchez pas où est la grâce, cette formule signifie juste que l'addition est gratuite ! Simple formalité, ce vote lui est accordé, comme il se doit, par sa majorité municipale UMP, le 13 février dernier. Il appartient à présent à Thierry Breton, ministre de l'économie (UMP), de décider si cette exonération sera définitivement offerte ou pas.

En 1997, sa maîtresse l'accuse publiquement de l'avoir forcé à faire une fellation sous la menace d'une arme, en l'occurrence un 357 Magnum. Aucune suite judiciaire ne sera cependant donnée à cette accusation non étayée.

En 2001, il effectue son retour sur la scène politique de Levallois à l'occasion des élections municipales. Sans étiquette, il défait le Maire sortant soutenu par le RPR et l'UDF, Olivier de Chazeaux, la liste de la gauche plurielle ainsi que la liste d'un ex-adjoint de Chazeaux, Arnaud de Courson. Le préfet des Hauts-de-Seine saisit alors le tribunal administratif de Paris pour contester l’élection de Patrick Balkany au conseil municipal de Levallois-Perret, ce dernier étant selon lui inéligible. Dans un communiqué, la préfecture relève que la Cour des comptes a en effet jugé M. Balkany "comptable de fait des deniers de la commune". En application de l’article L-231, alinéa 2 du Code électoral : " ne peuvent être élus conseillers municipaux (...) les comptables des deniers communaux. Les comptables, de fait, sont assimilés à des comptables des deniers publics et à ce titre ils sont inéligibles, selon la jurisprudence du Conseil d’État ". Patrick Balkany avait été déclaré comptable de fait par un arrêt de la Cour des comptes du 26 octobre 2000, consécutif à sa condamnation de 1996.

Lors des législatives de Juin 2002, il retrouve son siège de député de la 5e circonscription des Hauts-de-Seine en battant notamment le sortant Olivier de Chazeaux.
A la suite du recours préfectoral, le lundi 29 juillet 2002, le Conseil d'Etat confirmant un jugement du tribunal administratif de Paris du 17 octobre 2001, a considéré que Patrick Balkany était inéligible au moment du scrutin et annule son élection à la mairie de Levallois-Perret.

De nouveau éligible lors de l'élection municipale partielle qui suit, le Dimanche 22 septembre 2002, il est réélu Maire de Levallois-Perret dès le 1er tour avec 54,4% des suffrages exprimés, améliorant de la sorte son score de 2001.
Après les élections cantonales de 2004 sa femme Isabelle, première adjointe à Levallois, retrouve son siège de conseiller général et redevient vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine.


En novembre 2005, il se fait piéger par Karl Zéro et les Yes Men pensant donner une interview à une chaîne américaine. Il affirme alors qu'il n'y a pas de misère en France et que les pauvres vivent très bien. Cet entretien n'a toutefois jamais été diffusé dans son intégralité à la télévision, même s'il a fait le tour du Web."
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"En France il n'y a pas ce que vous appelez des pauvres"


Voilà qui en dit bien long sur ce qui risque de tomber dessus le 6 mai...

Merci,
La chroniqueuse

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25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 00:20
Ci-joint un article trouvé sur la toile, voici le portrait d'un autre ministrable si c'est M. Sarkozy est élu...
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"Christian Estrosi
« Fidèle parmi les fidèles » comme l'écrit Libération (op. cit.), M. Estrosi est un peu trop jeune pour avoir milité à Occident ou Ordre nouveau : il est né le 1er juillet 1955. Il n'en n'est pas moins un partisan résolu d'alliances avec le F.N. et d'une orientation à droite toute de son propre parti. C'est assez logique : il a commencé sa carrière politique comme fidèle de M. Médecin, le très à droite - et très corrompu - maire de Nice, au point d'être rangé parmi les « bébés Médecin ». cf.
Le Monde, 4 juin 1988 et Hérodote, 2e trimestre 2004

Le 24 octobre 1991, M. Médecin envoie un appel de soutien à M. Estrosi depuis l'Argentine, où il est parti pour éviter les foudres de la justice : « Sans vouloir vous donner d'ordre ni de conseil, je vous dis : faites confiance à ces hommes et à ces femmes qui se sont rassemblés, aujourd'hui, autour de M. Estrosi et de l'équipe qui a refusé de continuer sans en appeler au peuple. » Une vive querelle avait déchiré la droite niçoise : après la fuite de M. Médecin, fallait-il provoquer de nouvelles élections municipales ?

Ancien champion de moto, M. Estrosi n'a guère fait d'études, et, contrairement à certains, cela se ressent désagréablement sur sa finesse intellectuelle, d'où ses surnoms : « bac moins 6 » et « le motodidacte ». Il n'a guère travaillé non plus, sauf pour diriger brièvement une entreprise experte en fraude fiscale (lire ci-dessous). Partisan des alliances avec le F.N. disions-nous. Dans un entretien à Minute du 11 mars 1998, M. Estrosi déclare :

« Dire "moi je suis là pour empêcher M. Le Pen d'exercer des responsabilités parce qu'il est xénophobe" ne me semble pas la meilleure méthode pour être crédible et efficace. »

Difficile de lui reprocher une discordance entre son discours et ses actes : il n'aura de cesse d'obtenir une alliance avec l'extrême droite en Provence-Alpes-Côte-d'Azur(P.A.C.A.), et il s'en est fallu de bien peut qu'il ne parvînt à ses fins.

Après les élections régionales, la droite et l'extrême droite ont exactement autant de conseillers. M. Estrosi fait tout pour arracher un accord avec le F.N. ; il est soutenu par M. Peyrat, maire de Nice et ancien du fn, M. Luca, député-maire R.P.R. de Villeneuve-Loubet, et M. Delaunte, maire de Cannes. Sans l'opposition résolue de M. Léotard et la médiatisation inédite de ces manœuvres de couloir (qui s'étaient déroulées sans encombre en 1986), M. Estrosi aurait pu faire la soudure.

À noter que l'accord proposé par M. Le Pen est d'une simplicité biblique : le F.N. élit M. Balladur en Île-de-France et la droite élit le Dirigeant du fn en P.A.C.A. **
Frustré de son accord avec les néo-fascistes Français, M. Estrosi accueillera cependant le plus d'anciens conseillers F.N. possible, comme M. Crépin, M. Gost, et Tarelli, au sein du groupe R.P.R. puis U.M.P., afin de prendre la présidence du groupe à M. Léotard et de s'allier ponctuellement avec le fn.
cf. Droite, extrême droite : les amitiés particulières, brochure du M.J.S., 2001

Il ne manquera pas de s'exprimer dans L'Hebdo du quotidien , journal d'extrême droite, le 8 mars 2000, dans Minute le 14 juin de la même année, et de nouveau dans Minute, en 2003. cf. Le Monde, 20 septembre 2003

M. Estrosi est un homme de droite très à droite et logique avec lui-même. En 1997, M. Estrosi fustige la loi Guigou sur l'immigration en des termes lepénistes :

« Quand vous supprimez l'AGED pour certaines familles, mettez sous condition de ressources les allocations familiales, supprimez les abattements fiscaux sur certains emplois familiaux, ne s'agit-il pas de faire des réserves contre les familles françaises au bénéfice des futures familles immigrées ? »

M. Estrosi ne cache pas son hostilité virulente au pacte civil de solidarité (Pacs) et à la Gay pride :

« Une société qui céderait à la provocation de ces défilés exhibitionnistes pour accorder les mêmes droits à des couples homosexuels qu'à des couples mariés serait une société décadente. » cf. Ras l'Front n° 58, juin 1999

Il a aussi lancé au socialiste Gérard Gouzes : « Vous ne méritez pas d'être français ! »

Élu député en 1993, M. Estrosi a vu son élection annulée pour avoir financé illégalement sa campagne électorale (dons ne respectant pas la législation, règles de transparence financière violées) et il a été déclaré inéligible pour un an. cf. Le Monde, 18 décembre 1993

Ce n'est pas le seul ennui de M. Estrosi. Il avait déjà écopé d'un redressement fiscal de 3,8 millions de F quelque temps plus tôt, malgré sa contestation devant le tribunal administratif de Nice, qui l'a débouté le 7 novembre 1991. cf. Le Monde, 17 novembre 1991

Et le mandataire financier Ulrich Benamar a déclaré au juge Philippe Dorcet, le 22 novembre 2002, qu'il avait blanchi 400 000 F en 1999 pour le profit personnel de M. Estrosi.

À en croire M. Benamar, cela ferait partie d'un système de blanchiment représentant plusieurs dizaines de millions de F destiné à des personnalités de la droite des Alpes-maritimes. En tout cas, une enquête a été ouverte par le parquet de Nice pour « abus de biens sociaux, corruption et trafic d'influence ». cf. Le Monde, 27 et 30 novembre 2002

Peu de temps auparavant, M. Benamar s'est fait passer à tabac puis mutiler par des inconnus. cf. Le Parisien, fin nov. 2002

** M. Chirac était au courant et a approuvé. cf. Éric Zemmour, L'Homme qui ne s'aimait pas, éd. Balland, 2002."

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C'est vous qui voyez!

Merci,

La chroniqueuse

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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 18:40
Voilà un article que j'ai déniché sur le net, il vaut mieux se renseigner avant de se retrouver avec cet homme comme ministre à l'avenir...non?
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"Patrick Devedjian :

Génération Occident de Frédéric Charpier.
Quand Madelin, Devedjian, Longuet militaient à Occident, groupe d'extrême droite. "Génération facho", article paru dans Libération (08.02.05)

Partisan notoire de M. Sarkozy de Nagy-Bocsa depuis plusieurs années, M. Devedjian est un symbole de l'imprégnation profonde des idées d'extrême droite, y compris les pires, dans la droite de gouvernement. Étudiant en droit dans les années 1960, il adhère aux groupuscules d'extrême droite Occident (dont il devient un dirigeant) et Europe-Action. Militer à l'extrême droite n'est pas anodin et à cette époque moins que jamais. Après la fin de la fin guerre d'Algérie et la déroute de Maître Tixier-Vignancourt (aux présidentielles de 1965 et surtout aux législatives de 1967), l'extrême droite française est numériquement infime, elle n'a strictement aucune influence, aucune prise sur les évènements ; seuls les militants les plus durs, les plus convaincus, les plus racistes restent encore, d'autant que la droite gaulliste et non gaulliste n'est pas spécialement regardante sur le recrutement de ses membres.

cf. Encyclopædia Universalis, article « L'extrême droite en France depuis 1945 », 2e partie, et Histoire de l'extrême droite en France, dir. Michel Winock, éd. du Seuil, «Points»-histoire, 1993, chapitre 7

Occident ne rassemble que 800 membres, parmi lesquels plusieurs futurs élus de droite : M. Madelin, M. Goasguen, M. Abitbol, M. Alain Robert, M. Guillet, ou encore M. Longuet, qui y est chargé de la doctrine.

On est édifié sur cette doctrine en lisant le numéro 2 d'Europe action (février 1963), où un certain P. Lamotte écrit :

« La race est en tout cas la nouvelle patrie, "patrie charnelle" qu'il convient de défendre avec un acharnement quasi animal. »

Ces propos tenus à l'université d'Occident : « les nationalistes français constituent contre la république maçonnique et ploutocratique, le Parti de la nation française » (n° 3) ; « Tout fascisme est l'expression d'un nationalisme qui, seul, peut cristalliser la volonté de la jeunesse en un immense élan révolutionnaire : le nationalisme c'est la jeunesse au pouvoir » (n° 5).

Ou encore, ces slogans : « Gauchistes, ne vous cassez pas la tête, Occident le fera pour vous » ; « Mort aux Bolches » ; « Sous-développés = sous-capables ». En effet, Europe-action choisit le combat sur un plan idéologique, Occident, l'activisme et la violence. Tous deux soutiennent les ségrégationnistes américains, la République sud-africaine de l'apartheid, la Rhodésie des colons racistes.

Occident est dissous le 1er novembre 1968 après un attentat à l'explosif - et parce qu'il n'est plus d'aucune utilité au pouvoir gaulliste, maintenant que les évènements du printemps sont finis.

cf. Ras l'Front n° 55, mai 1998. « Europe-Action servit d'organe et d'encadrement aux plus redoutables néo-fascistes français des années 60. » (Joseph Algazy, La Tentation néo-fasciste en France (1944-1965), Fayard, 1984)

M. Devedjian adhère au parti gaulliste en 1969 ; il participe à la rédaction des statuts du R.P.R. puis devient un des avocats personnels de M. Chirac jusqu'au début des années 1990, et continue par la suite de le conseiller ; mais, sentant le vent tourner 1993/1994, il choisit M. Balladur (Le Monde, 9 mai 2002).

Pour autant, il ne renie pas vraiment son passé. Au contraire, lui qui ne parlait pas l'arménien dans sa jeunesse se rapproche des milieux arméniens les plus nationalistes. Il a été l'avocat du groupe terroriste arménien Asala auteur d'un attentat à la bombe à Orly en 1983, qui fit 8 morts (dont 4 Français et 2 Turcs) et 56 blessés le 15 juillet 1983 : c'est le pire attentat commis sur le sol français depuis des dizaines d'années.

Maître Devedjian a le droit de défendre qui il veut. Le problème est ailleurs : dans son édition du 15 août 1983, l'hebdomadaire turc Nokta et plusieurs journaux français publiés au même moment, rappelaient que le futur maire d'Anthony avait proféré des paroles menaçantes pour la compagnie Turkish Airlines, dont le bureau a été frappé par l'attentat d'Orly : « Il va être dangereux d'utiliser la Turkish Airlines. » M. Devedjian persiste et signe dans un entretien à l'Armenian Reporter du 6 juin 1985 :

« Tout le monde considère les membres de l'Asala comme des terroristes, moi je vois en eux des résistants ! […] Je ne considère pas que les Arméniens qui tuent des diplomates turcs soient des terroristes. Je les considère comme des activistes. […] À l'issue de notre combat, il sera possible de libérer les terres arméniennes en Turquie et de les réunifier, indépendamment de l'Union soviétique, avec l'actuelle Arménie. […] Dans l'histoire, les Turcs ont déjà perdu les trois quarts de leurs territoires. Ils accepteront par la force la naissance d'une nouvelle Arménie. »

Au Monde du 13 février 2005, M. Devedjian confie :

« Je ne me suis jamais caché de mon passé. J'étais d'origine arménienne et c'est aussi une façon, pour moi, de me sentir français. J'étais anticommuniste et, finalement, je n'ai pas changé. Je me suis engagé pour la cause de l'Algérie française. »

L'unité d'une vie…"

______________________________________________________________________________

Voilà qui fait peur...

Merci,

Lachroniqueuse

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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 16:42

Force est d'admettre qu'on ne sait pas grand chose sur Mme Dati, l'information qui circule le plus à son sujet est qu'elle ait elle-même contacté le chef de l'UMP pour travailler avec lui. La légende veut qu'après avoir reçu sa lettre, M. Sarkozy lui accorda un entretien et que trois semaines après, elle fut acceptée dans son équipe. On sait aussi qu'elle est issue de l'immigration et dans une France en mal de représentativité, elle tombe bien...


Après quelques recherches, on tombe vite sur une biographie certes impréssionnante mais très succinte:

Née d'un père marocain maçon et d'une mère algérienne, seconde de douze enfants (elle a quatre frères et sept sœurs), elle passe son enfance dans une cité de Chalon-sur-Saône, élève dans un lycée privé catholique.
À vingt ans, elle aborde Albin Chalandon, ministre de la justice, pour lui parler de son avenir, lequel lui demande une lettre de motivation et lance sa carrière politique.
de nuit, puis trois ans comme Elle travaille dès seize ans comme aide-soignantecomptable chez ElfDEUG). Elle travaille ensuite à la direction de l'audit de Matra communication, puis un an à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, toujours dans l'audit.
À son retour, Marceau Long et Simone Veil l'incitent à entamer une carrière de magistrate ; elle entre à l'école nationale de la magistrature où elle étudie de 1997 à 1999. Simone Veil lui prête même sa robe pour prêter serment. Elle est en poste comme juge à la cour d'appel d'Amiens puis comme substitut du procureur au tribunal d'Evry.
En 2002, elle devient conseillère de Nicolas Sarkozy chargée de l'immigration. Elle travaille sur la loi sur la « prévention de la délinquance ». En décembre 2006, elle s'inscrit à l'UMP.
Elle est nommée le soir du dimanche 14 janvier 2007 porte-parole de Nicolas Sarkozy, désigné le même jour candidat du parti UMP pour l'élection présidentielle française de 2007.

Voilà, qui s'avère être un résumé très synthétique. Néanmoins cette femme continue de m'intriguer, wikipédia ne suffit  hélas pas toujours...

Une chose est sûre, elle incarne à elle seule le modèle que veut imposer M. Sarkozy comme norme. On se rend vite compte que ce n'est pas forcément possible. Elle apparaît comme une "self-made woman", partie de rien, elle frôle aujourd'hui les sommets.

Quand on voit son parcours, on croirait presque à un conte de fée:
A quatorze ans, elle fait du porte-à-porte pour vendre des produits cosmétiques. Puis anime un centre aéré, travaille dans une grande surface.
A seize ans, c’est le grand tournant. Standardiste et aide-soignante dans une clinique privée, elle glane la presse abandonnée dans les salles d’attente. Chez elle, la nuit, elle se documente, s’imprègne du monde qui la fait rêver, repère les cibles de ses ambitions, leur écrit, parfois. Des lettres de Rachida, beaucoup en ont reçu. Longues, minutieuses, déterminées, poignantes. Qui lui résisterait ? La jeune fille a décidé de sortir de son milieu, aimant mais défavorisé, socialement et matériellement. Un père maçon, d’origine marocaine, autoritaire, ponctuel, mélancolique. Une mère algérienne, rieuse, ancrée dans la vie, élevant ses douze enfants dans le culte de l’optimisme et de la réussite scolaire. « Ma mère était la lumière de ma vie. Quand je l’ai perdue, j’ai pensé avoir été punie. » Après sa disparition, Rachida s’occupera de ses frères et sœurs. « Je les ai installés dans la vie qu’ils ont. » Ingénieurs, comptables…
A Paris, elle vit aujourd’hui avec sa dernière sœur et sa petite nièce : « Je vérifie les cours et les emplois du temps. Si je les laisse agir à leur guise, rien ne se passe comme je le souhaite. »
Rachida fera des études. Plus poussées que prévu. A 21 ans, en faculté d’économie à Dijon, une information trouvée dans un hebdomadaire l’interpelle. L’ambassade d’Algérie donne une réception à Paris. Le ministre Albin Chalandon sera présent. C’est décidé. Elle y sera. Par courrier, toujours, elle demande une invitation à l’ambassade, qui accepte. Et prend le risque de quitter la clinique pour laquelle elle travaille, une soirée. Le creuset d’un destin.

Une belle histoire qui fait réellemnt rêver. Moi-même j'aurai tant voulu vouloir le cran d'avoir un tel appétit de réussite...

En 1989, elle rencontre Jean-Luc Lagardère à l’occasion de la remise du prix de « la fondation de la vocation », décerné à sa sœur aînée. Encore une fois, Rachida ne perd pas son temps. Alors qu’il quitte la salle, elle demande un rendez-vous à Jean-Luc Lagardère. «Je rêve de travailler pour vous », n’hésite-t-elle pas à lui indiquer. Voilà ce qui est troublant. Avec elle, l’interlocuteur a toujours le sentiment qu’il lui est vital.
Un an plus tard, elle entre comme auditeur chez Matra. Dans le même temps, l’entreprise Lagardère lui finance un MBA.
Après un bref passage par la Berd à Londres, elle devient secrétaire générale d’un bureau d’études de la Lyonnaise des eaux, et fait un rapport sur la politique de la ville pour Simone Veil. Elle a rencontré cette dernière, comme Jacques Attali, par l’intermédiaire de Marceau Long, à l’époque vice-président du Conseil d’Etat. Etudiante, elle lui avait écrit alors qu’il présidait un colloque sur l’Europe. Il l’avait reçue, lui ouvrant notamment la bibliothèque du Conseil.
Depuis, il ne l’a jamais abandonnée, influant sur son parcours de manière intime et personnelle. Il fait partie de ceux qui lui ont vivement conseillé de devenir magistrat. « Pour gagner un statut. » Elle l’a fait. Reconnue, légitimée par elle-même, alors que, jusque-là, son parcours était illisible.

« Pierre de Bousquet, Marceau Long et Simone Veil m’ont conseillé de faire l’Ecole nationale de la magistrature. S’ils m’avaient dit de faire n’importe quoi d’autre, je l’aurais fait, de la même manière, car ils ont toujours été bienveillants avec moi. »

En 2002, elle a, pour la seconde fois, écrit à Nicolas Sarkozy. La première rencontre avait eu lieu en 1996, à Neuilly, « juste comme cela ». Il lui avait dit « si un jour vous avez besoin de moi, n’hésitez pas ».
Il y a quatre ans, elle lui a demandé de venir travailler auprès de lui. Place Beauvau, dans son bureau, le ministre n’a pas tergiversé : « Je n’ai pas de raison de me priver de vous. »
Deux mois plus tard, elle intégrait son cabinet. Elle ne le cache pas, la relation qu’elle entretient avec le couple Sarkozy dépasse largement les limites professionnelles. « Je suis fascinée par le parcours de Nicolas Sarkozy. C’est quelqu’un à qui l’on n’a jamais rien donné. Il a tout eu à l’arraché, avec succès. Il y a quelque chose chez lui qui fait écho chez moi : le refus de la fatalité, peut-être. J’ai un attachement pour lui au-delà de son engagement politique. »

Sa vision de la politique :
« La politique sert à empêcher les déterminismes »

Toute cette biographie me fait me demander pourquoi Mme Dati ainsi que son "boss" cherchent tant à imposer le principe de discrimination positive. Tous deux se gausent de leur réussite personnelle qu'ils ne doivent à personne, en n'oubliant pas de s'ériger comme des martyrs de la réussite dès que l'on parle d'opportunisme. Tout cela reste évidemment contradictoire.

Voilà ce que je pense, ils ont tous les deux enfonçés les portes de l'élite et en sont fiers. Au fond, ils estiment qu'il est normal de s'en sortir seul, la discrimination positive n'est qu'un leurre pour faire croire qu'ils se sentent concernés par les problèmes sociaux.


Merci,

La chroniqueuse

PS: M. Sarkozy a encore dit aujourd'hui à la matinale de canal +, que tous les pays d'Europe avaient un ministère de l'immigration, ce qui est complétement faux. CF: la vidéo du post précédent.

RePS: Regardez un peu ça...


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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 17:14
Ces derniers temps, je n'ai pu m'empêcher d'être agaçée par les diverses interventions de Nadine Morano, la super sarkozyste de service. La député de Meurthe et Moselle commence toujours par des éloges grandiloquentes sur la rupture annoncée par le ministre de l'intérieur, puis enchaîne sur les échecs du gouvernement Jospin et enfin termine avec des "vannes" (ce ne sont pas des attaques politiques) sur Mme Royal.
La dernière en date est d'ailleurs assez... comment dire...pas très fine. 
Bref, certains députés de l'opposition dénonce M. Sarkozy pour son absence à l'assemblée national empêchant le débat démocratique autour de sa loi sur la prévention de la délinquance. Nadine Morano décide donc de prendre sa défense en soulignant le fait que Mme Royal était absente elle aussi, et ajoute :
"A un moment, il faudra arrêter l’adage sois belle et tais-toi et dire sois belle et parle".
Imaginez les réactions si les mêmes propos avaient été tenus par un homme. Oui, voilà il se serait fait remonter les bretelles. Seulement ici c'est une femme qui l'a dit!
Le pire reste qu'elle occulte complètement le fait que Mme Royal n'est pas l'auteur de cette loi, d'ailleurs ce n'est pas elle le ministre de l'intérieur en France.

Mme Morano avait attiré mon attention il y a quelques années déjà. L'affaire  Sniper, souvenez-vous, c'est elle qui était intervenue à l'assemblée nationale pour dénoncer les propos du groupe de rap, les qualifiant d'antisémites afin d'interdire un de leur concert à Toul. M. Sarkozy demandait au Garde des sceaux de poursuivre le groupe. La suite vous la connaissez sans doute, tout ceci était apparemment le produit d'une calomnie pure et simple émanant de prospectus du FN. La justice trancha en faveur de Sniper.
Voici un extrait d'une des chansons incriminée:
"Issus de la même famille , enfants d’Ismaël et d’Israël ,sont des cousins ,mais trop de gens oublient ,que les juifs du Maghreb ont longtemps vécu en harmonie, avec les musulmans certains y vivent encore aujourd’hui ".
"Haine pour haine, balles perdus et plus, palestiniens dans les rues et israéliens dans des bus".

Il est clair que ni la député Morano, ni le ministre de l'intérieur ne s'étaient donnés la peine d'écouter leur album avant de les incriminer.

Merci,
La chroniqueuse

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19 novembre 2006 7 19 /11 /novembre /2006 10:04
Tout le monde à présent connaît M. Georges Frêche, le président PS du conseil régional du Languedoc-Roussillon, et ce pour son goût mal placé de la polémique.
En effet, après avoir insulté la communauté des Harkis, le voilà qui décide de nous faire partager son point de vue sur  le nombre, un peu trop important selon lui, des joueurs noirs de l'équipe de France.

"Dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais, là, s'il y en a autant, c'est parce que les blancs sont nuls. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks.
"
Biensûr tout le monde s'est indigné au PS mais pas seulement, les bleus, SOS Racisme, Jaques Chirac et... Jean Marie Le Pen ont aussi répondu à ses propos.

Pour Lilian Thuram, "Ce discours raciste est extrêmement dangereux, surtout dans une situation sociale où les gens sont étouffés économiquement, avec une grande précarité"
"
Les choses vont crescendo : on parle de MM. Finkielkraut, Sarkozy, Le Pen, Villiers... Bientôt, ce discours sera légitime".

M. Le Pen, quand à lui, a réagi différemment :
"Il m'a semblé que sa déclaration est une déclaration de racisme anti-blanc. S'il y tant de noirs dans l'équipe de France, c'est parce que les joueurs français sont nuls".
On dirait qu'il a oublié que tous les joueurs de l'équipe de France étaient Français...

La polémique fait donc rage depuis, et je pense que dans peu de temps M. Frêche va devoir exercé la politique ailleurs qu'au sein du parti socialiste. En tout cas, il ne veut pas entendre parler d'excuses, apparemment, il ne voit pas ce qu'il a à se reprocher.
"Il ne s'agit pas du tout de s'excuser, comme la dernière fois sur les harkis. Là, il s'agit d'interprétations qui sont totalement étrangères à leur signification exacte et à l'évidence mal exprimés"

Bon le vrai problème est en fait que M. Frêche n'en est pas à sa deuxième polémique, c'est en réalité un habitué  des propos à tendance raciste et/ou diffamatoire. En fait cet homme aurait dû être exclu du PS depuis longtemps.
En juin 2000, lors de l'inauguration d'un tramway, il se moque d'une passante portant un voile musulman, puis enchaîne en comparant à la ville marocaine de «Ouarzazate» le quartier de la Paillade, à forte population immigrée.
En mai 2003, dans un entretien à un hebdomadaire local, il soutient que "
l'incapacité de notre pays, depuis quarante ans, à intégrer convenablement les millions de citoyens nés, sur notre sol, de parents d'origine étrangère, constitue [...] la plus grande menace intérieure pour notre avenir".
En novembre 2005, D'éminents historiens osent critiquer son projet de musée dédié aux Français d'Algérie : " Rien à foutre des commentaires d'universitaires trous du cul . On les sifflera quand on les sollicitera". Il a de la classe, vous en conviendrez.
Je pense que l'on peut à présent avancer, sans trop prendre de risque, que M. Frêche est raciste.

Merci,
La chroniqueuse

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13 mars 2006 1 13 /03 /mars /2006 09:43

En ce moment quelques hommes politiques se partagent les médias pour véhiculer leurs idées, enfin si on veut...

S'il en est un qui m'intéresse particulièrement aujourd'hui, c'est M. Gille De Robien, on a tenté de nous faire croire qu'il faisait parti de l'UDF, en fait il s'avère que non car il se voue corps et âme pour le parti majoritaire de la droite, l'UMP. On peut noter qu'il est plus villepiniste que sarkozyste, mais son ennemi officiel reste apparemment M. François Bayrou...

On le voit et l'entend partout, sur toutes les chaînes de télévision et stations de radio. Il a lui aussi eu le privilège d'être l'invité du Grand Journal animé par M. Denisot, et ça une semaine après M. Sarkozy. Je crois que je ferais mieux d'arrêter de regarder Canal +...

L'interdiction de la méthode de lecture globale qui de toute façon n'était plus effective, c'est lui. Grâce à lui, l'éducation va faire un bond en arrière de trente ans, vive le progrès et l'innovation selon M. De Robien.

Cet ancien ministre du logement, des transports, et aujourd'hui de l'éducation nationale est en campagne pour défendre bec et ongle le CPE qui défrise les jeunes. Selon lui, de toute façon ces jeunes n'y connaissent rien et sont instrumentalisés par les méchants gauchistes, c'est à dire les syndicats et les partis socialistes et communistes.

Les jeunes étudiants seraient donc trop bêtes pour comprendre les tenants et les aboutissants d'un contrat très compliqué qu'on aurait appelé "contrat première emploi", et qui serait un moyen de lutter contre le chômage parait-il, mais apparemment pas contre la précarité.

Ben oui, il faut pas rêver, on peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre... Sauf quand on est pistonné peut-être...Mais ça c'est une autre histoire...

Selon M. De Robien, il n'y a pas 44 universités en grève en ce moment mais une quinzaine seulement et il s'offusque que les médias transmettent ce genre d'informations :

"Ce sont des mensonges. C'est vraiment de la désinformation. Il n'y a pas de désaccord, il y a la réalité"

Comment culpabiliser les jeunes pour qu'ils arrêtent de faire grève? M. De Robien croit avoir les moyens de les faire craquer :

"La majorité des jeunes dans notre pays veulent poursuivre leurs études parce qu'ils savent que les examens, c'est ce qu'il y a de plus important, justement pour avoir un travail demain"

Autre tentative :

"Je voudrais m'adresser aux jeunes qui, dans leur immense majorité, veulent travailler, parce qu'ils ont su rester calmes au cours des semaines dernières: vous êtes en train de gagner votre avenir, il vous appartient de sauver votre année".

De toute façon ce n'est pas la rue qui gouverne, c'est le gouvernement, et le pédagogue qu'il est prend parti de nous expliquer comment ça marche :

"Un texte est voté, c'est le Parlement qui l'a voté. Par conséquent, la loi républicaine est la loi de tous. On peut très bien améliorer les choses dans les décrets d'application", n'oublions pas que le débat à l'assemblée qui est le tronc principal du parlement a été évité grace au recours au 49.3 par le premier ministre.

En tout cas, il fait parti de ceux qui veulent nous faire croire qu'ils utilisent les armes pour lutter cntre le chômage des jeunes, même si on sent un peu qu'ils essayent de se convaincre simultanément...

Le gouvernement devient impopulaire ce n'est pas grave : "Cette popularité reviendra car nous gagnerons la bataille contre le chômage par une nouvelle courbe d'emplois", mais bien sûr!

A part "l'incident au mois de janvier, depuis neuf mois, le chômage diminue. Nous sommes persuadés que, dans les mois qui viennent, la courbe du chômage va encore baisser" et celle du RMI va encore augmenter, je rappelle que ce mois-ci nous en en sommes à 4.7 % de RMIstes, chiffre record...

Le mouvement des étudiants est selon lui une "

agitation complètement stérile". Ce n'est tout de même pas pour cela qu'il a autorisé l'evacuation par la force de centaines d'étudiants de la Sorbonne mais pour des raisons de sécurité :   "il existait un danger: s'il y avait eu un incendie ici, ils (les jeunes) auraient été pris au piège, nous avions le devoir de les protéger".

 

Voilà, M. De Robien fait ce qu'il peut pour apparaître comme l'homme de la situation, sauf que le monde de l'éducation reste un mystère pour lui, son amateurisme reste flagrant; en tout cas je ne pense pas que le fait de mépriser les jeunes parce qu'ils sont jeunes va contribuer à inverser la tendance des mobilisation du moment.

 

 Mais bon, comme le chantait si bien Brassens, "Quand on est con, on est con!"

Merci,

La chroniqueuse

 

 

 

 

 

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