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La Chroniqueuse est ravie de vous accueillir sur ce blog, n'hésitez pas vous aussi à participer en laissant vos commentaires!!!

Je n'ai plus le temps d'écrire mais, je dépose des articles, en donnant leurs sources bien sûr, pour garder le fil d'une actualité riche malheureusement...

 

Musiques d'accompagnement :



Citation:

Le message de Gandhi, de Mandela, de Martin Luther King (...) C'est un message d'espoir dans la capacité des sociétés modernes à dépasser les conflits par une compréhension mutuelle et une patience vigilante

Stéphane Hessel



 
4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 09:52
"Le projet des lumières", c'est comme cela que le candidat/ministre Sarkozy appelle son projet concernant l'éducation. Il en fait peut être un peu trop? Oui mais ça encore c'est rien, il faut voir comment il a décidé de s'adresser aux enseignants. On est vraiment en campagne, alors là il n'y a pas de doute!

Le système éducatif est selon lui en faillite, ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que son gouvernement en a la charge depuis cinq ans, enfin bref, pour M. Sarkozy il ne faut absolument pas blamer les enseignants. Qui fait ça ?

"La plupart des enseignants font preuve d'une immense compétence et d'un très grand dévouement dans un système qui décourage toute initiative et tout effort".

"Je n'accepte pas qu'on fasse des enseignants les boucs émissaires d'un désastre dont la politique est seule responsable."

Les responsables selon lui : Mai 68, les socialistes qui ont abandonné M. Blum, et le fait que l' "On ait laissé l'école aux gestionnaires, on a laissé la pédagogie aux experts et on a laissé les programmes aux spécialistes".

Le ministre de l'intérieur nous assure que l'on nous ment sur les résultats scolaires de nos petits : "On peut toujours essayer de se rassurer avec quelques statistiques qui montrent que le niveau monte".

"Eh bien ces statistiques valent à peu près la même chose que les statistiques de l'indice des prix qui prétendent démontrer que l'euro n'a pas fait monter les prix. Je les crois aussi inexactes."

Enseignants, écoutez ce cri du coeur : "Je veux qu'ils sachent que la révolution de l'école que je souhaite sera d'abord la leur (...) Je vous propose de reprendre le projet des lumières et la France, de nouveau, incarnera aux yeux du monde la foi dans l'avenir."

"Je m'engage, si je suis élu, à leur donner la considération qui leur est due, à revaloriser leur carrière (...) à multiplier les passerelles avec les autres administrations publiques de sorte que leurs perspectives de carrière soient élargies", à permettre à ceux "qui voudront travailler davantage, de gagner plus". Son credo, bien sûr!

Autre promesse? Oui, une liberté pédagogique du professeur.

"Qui mieux que l'instituteur peut choisir la bonne méthode pour apprendre à lire à l'enfant qui est en face de lui et qu'il apprend tous les jours à connaître ? Certainement pas en tout cas un bureaucrate parisien enfermé dans son bureau".

En tout cas, force est de constater qu'il mérite une bonne note en démagogie...

Devant une offensive pareille, la gauche ne peut pas rester les bras croisés. D'autant plus que les enseignants font traditionnellement partie de leur électorat. Le ministre de l'intérieur a compris que les propos de Mme Royal étaient toujours dans les esprits et il compte bien profiter de cette brèche pour tenter de gagner des voix.

Il ne faut cependant pas oublier ce que sont les projets de réformes du système éducatif de M. Sarkozy, jeter plutôt un coup d'oeil ici.

Merci,

La chroniqueuse

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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 18:36
Ce n'est pas moi qui le dit, nous devons ces propos à M. Thuram. Souvenez vous il s'était déjà élevé contre le ministre de l'intérieur par rapport à son utilisation de mots tels que "racailles" pour désigner les jeunes de banlieue, et "kärcher" pour nettoyer les cités de cette dite banlieue.

Le ministre s'était défendu en faisant allusion publiquement aux revenus et à la mobilité professionnelle de l'international de football, suggérant par là même que cela ne le regardait pas.

Un entretien privé avait été organisé entre les deux hommes afin de discuter de leur désaccord, nous sommes fin 2005, les banlieues se refroidissent. Le résultat de l'entretien est resté inconnu jusqu'à hier. M. Thuram a révélé lors d'une interview pour le Parisien ceci :

"
Il me dit, vous savez, c'est les Noirs et les Arabes qui créent des problèmes dans les banlieues. Et moi je lui dis: non, ce ne sont pas les Noirs et les Arabes qui créent des problèmes dans les banlieues, ceux qui créent des problèmes dans les banlieues, ça s'appelle des délinquants".

"Il m'a dit par exemple qu'il avait été le premier à nommer un préfet musulman".

Et il ajoute :

"Ca veut dire qu'il juge les gens par leur religion (...) Maintenant je comprends mieux ses discours sur le communautarisme et tout ça, pourquoi il pense ça".

Bien évidemment
M. Sarkozy "dément formellement avoir tenu les propos qui lui ont été attribués par Lilian Thuram", selon qui il avait une vision "raciale" des choses et des gens.

A chacun d'entre nous de juger...

Merci,
La chroniqueuse

Merci à Tibo pour cette information pas très relayée dans les médias traditionnels... Etrange, non?
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28 janvier 2007 7 28 /01 /janvier /2007 18:18
Oui, c'est reparti, on nous prend pour des cons!
Non seulement cette campagne présidentielle est inintéressante en ce qui concerne le fond, mais la forme est de plus en plus... pathétique...

D'abord M. Hulot qui nous annoncait qu'il se présenterait aux présidentielles pour s'assurer que l'écologie prennent enfin une place prépondérante dans le prochain gouvernement français, puis il se dédit tout en admettant qu'il ne croit pas en la bonne volonté des candidats "officiels".

M. Bové n'est pas en reste, il renonce à une éventuelle candidature pour cause de désaccord avec le parti communiste, puis après une pétition organisée, malgré lui évidemment, qui récolte 25 000 signatures, il revient à la charge, sans se préoccuper de diviser encore plus la gauche.

Mme Royal, elle, est toujours "à l'écoute" et en voyage...
Que pourrais-je ajouter d'autre?..





M. Bayrou, quand à lui a réussi à se démarquer en dénoncant l'injuste conspiration des chaînes télévisées contre lui et son parti politique. Mais à part s'attaquer à Claire Chazal qui continue tout de même de l'inviter, il veut vraiment nous faire croire qu'on peut être de gauche et de droite en même temps...


Pendant ce temps, M. Sarkozy est sur tous les fronts. Une investiture de candidature à 3 000 000 d'euros avec un discours on ne peut plus déconcertant, un Sarkogate tout ce qu'il y a de plus conventionnel, un listing de toutes les "bourdes" verbales de son principal adversaire...Bref, il ne lache et ne lachera rien...

Où sont les préoccupations des français?

Les médias tournent en rond et nous font tourner en bourrique. Comment ne pas devenir apolitique dans de telles circonstances. Je suis de gauche, c'est un fait, mais aucun candidat de la gauche, ni de la droite évidemment, n'apporte des solutions à mes problèmes, à nos problèmes. Le chômage des jeunes, l'inflation, le surendettement, la crise du logement, les études supérieurs sans débouchés, l'inégalité des chances...et oui tout tourne bien autour d'une seule chose : l'argent.
Je ne suis pas matérialiste mais j'en ai marre d'avoir à me serrer la ceinture même pour acheter mes livres nécessaires à la sécurité de mon avenir...J'en ai marre!
Egoïste? Peut-être...Mais pas plus que n'importe quel  citoyen de ce pays.

C'est pourtant pas compliqué d'être proche des gens, mais il faut croire que la sphère politique est un monde à part. Un monde où les soldes n'ont lieu qu'une seule fois par an, un monde où les enseignants ne font pas 35 heures et où ils toucheraient 4 000 euros en fin de carrière, un monde où il y a plusieurs "Frances" une honnête, qui travaille dur et une autre qui ne fait que brûler des voitures, un monde où l'abbé Pierre meurt en vain... Chacun ses "bourdes" verbales, mais honnêtement certaines sont pires que d'autres...
Je craint fort que le taux d'abstention ne soit encore élevé cette année, et comment blamer ces gens qui ne croient plus en l'efficacité des politiciens pour changer leur quotidien, encore faut-il qu'ils se sentent concernés par celui-ci...

Je ferai tout de même un effort pour aller aux urnes, car je ne peux pas oublier le fait que pendant ce temps, il y a  toujours la même menace qui attend tranquillement de récolter les lauriers de cette débacle politico-médiatique. Je n'irai donc pas voter pour voir les choses s'améliorer, mais au moins je contribuerai à ce qu'elles ne deviennent pas pires.

Merci,
La chroniqueuse

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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 20:04
En réaction à un commentaire sur mon blog, j'ai décidé de continuer de clarifier certaines choses en publiant un article du MONDE qui met en lumière certains aspects de l'Islam.

L'auteur de cet arcticle est
Henri Tincq, journaliste français qui se décrit lui même comme catholique démocrate. Il est le spécialiste des religions du journal Le MONDE depuis 1985 après avoir travaillé au journal LA CROIX. Il est également le lauréat de 2002 du prix John Templeton en journalisme de 2002. Auteur du Larousse des religions, il s'est également intéressé à l'histoire des papes. Il a décrit l'affaire des caricatures de Mahomet survenue au second semestre de l'année 2005 comme un «choc des ignorances».

LE MONDE  le 15.12.01  
 
L'émergence de l'islam au VIIe siècle avait représenté un progrès pour les femmes, mais le droit a durci les dispositions du Coran et les textes de la tradition. La polygamie, le voile, la répudiation sont typiques de ces déviations historiques  
 
 J'EN vois quelques-unes tout occupées à teindre leurs cheveux pour les rendre blonds. Elles rougissent de leur patrie et regrettent de n'être pas nées en Germanie ou dans les Gaules" : ce n'est pas un précurseur de l'islamisme, mais Tertullien, l'un des grands théologiens chrétiens d'Afrique (155-220), qui se moquait ainsi du beau sexe et le contraignait au port du voile. "Dix siècles après, l'islamiste le plus tatillon n'y changerait pas une virgule", écrit Slimane Zeghidour dans Le Voile et la Bannière (Hachette, 1994). Autrement dit, l'antiféminisme n'a pas attendu, pour s'exprimer, les Ibn Taymiya et autres juristes "machistes" de l'islam, ni les puritains du wahhabisme saoudien. Il est de tout temps, dans les récits bibliques, dans le Talmud, chez l'apôtre Paul, chez saint Augustin et Luther, chez les meilleurs auteurs chrétiens.  
 
Au VIIe siècle de l'ère chrétienne, à une époque où l'Eglise doute encore que les femmes aient une âme, le surgissement de l'islam marque une révolution dans la condition féminine. Mahomet naît au cœur d'une société patriarcale où les filles ne sont que des bouches à nourrir qu'on élimine, en cas de trop-plein, en les enterrant vives. Elle ne sort de sa situation d'esclave et ne devient sujet "libre" que lorsqu'elle est mère. Mais l'extrême vigilance accordée à la virginité des filles et à la fidélité des épouses - garantie de la pureté du sang et de l'honneur du clan - n'est pas une spécificité préislamique. Elle est typique d'une anthropologie méditerranéenne qui marqua les trois monothéismes.  
 
La révélation de l'islam offre à la femme, pour la première fois, la possibilité de rompre la chaîne de l'esclavage, d'être considérée - devant Dieu - comme l'égale de l'homme. Le prophète Mahomet (570-632) interdit le meurtre des petites filles, ordonne au mari de subvenir aux besoins de sa femme, crée pour la fille une part d'héritage qui - même réduite à la moitié de celle de son frère, qui a la charge des biens de famille - est, à l'époque, un progrès inimaginable. Lors de ses exploits spirituels et guerriers, Mahomet a toujours une femme à ses côtés. Par amour ou alliance diplomatique pour élargir son royaume, il en consommera... huit, après la mort de sa première épouse, Khadidja, en 620. Au mont Hira, où Dieu lui dicte le Coran (602), c'est Khadidja, une femme, qui est le premier témoin de la révélation musulmane.  
 
Loin des traditions bibliques qui font porter à la femme le poids du péché originel, l'islam lui prescrit donc, dès le VIIe siècle, des égards d'une surprenante modernité : Dieu est aux femmes autant qu'aux hommes. Deux cents versets lui sont consacrés dans la quatrième sourate, précisément intitulée "Les femmes". Les croyantes, autant que les croyants, sont promises au même paradis éternel et au même châtiment que les hommes si elles sont "hypocrites" ou "idolâtres". Les préférées de Dieu sont les mères : "Le paradis est sous le pied des mères", dit un célèbre haddith du Prophète. Mais les épouses et les enfants sont tous des "biens de ce monde", d'inestimables cadeaux de Dieu. "Les femmes sont l'autre moitié de l'homme", récite un haddith. Ou encore : "Le meilleur parmi vous est le meilleur envers son épouse." Quel plus bel hommage, enfin, que le verset 21 de la sourate Ar Rum, qui énonce : "Il est parmi les signes de Dieu d'avoir créé de vous, et pour vous, des épouses, afin que vous trouviez quiétude auprès d'elles."  
 
Bref, le Coran et la tradition (sunna) sont fascinés par le sexe féminin. Mahomet n'a rien d'une figure ascétique et n'a pas prêché, comme le Christ, une religion ascétique. Si la faute et la culpabilité ne sont pas absentes de l'islam, elles ne sont pas imputées à la première femme, Eve, mais au Diable et à la capacité de l'homme à faire le mal. Tout le texte coranique peut être lu, prié, médité comme une louange au créateur, une ode à la beauté de ses créatures. Et si, aujourd'hui, on ne retient de l'histoire musulmane que l'extrême méfiance à l'égard des femmes, une marginalisation sexiste juridiquement codifiée, une persécution savamment orchestrée, on ne saurait oublier l'autre face de l'islam : l'érotisme des Mille et Une Nuits, la légitimité du plaisir et d'un désir infini, le raffinement des jeux sexuels, le goût de la bonne chère, de l'argent et des parfums.[...]  
 
Henri Tincq  

Merci,
La chroniqueuse

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30 décembre 2006 6 30 /12 /décembre /2006 21:00
Je pense qu'il est temps de faire preuve de sérenité et surtout d'esprit critique dans ce pays. Il faut garder les idées claires et rester lucide. J'écris cela en réaction à un article d'actualité sur yahoo. Celui-ci nous informe en gros titre que:
"71% des internautes citent « l'attitude des pays musulmans suite à la publication dans des caricatures de Mahomet » comme l’événement le plus négatif."
Rendez-vous compte. N'y a-t-il vraiment rien eu de plus négatif cette année?
Cependant ce qui m'a le plus agacée à la lecture de cet article n'est pas ce point particulier. Certes on se doute bien que la moindre attaque contre la liberté d'expression soit critiquable, et c'est normal. J'avoue néanmoins de pas avoir compris le but de la publication de ces caricatures, admettons donc que s'eut été un test auquel les "pays musulmans" auraient échoué...
Bref, ce qui m'a surprise c'est que d'un autre côté les
propos du pape Benoît XVI sur l'Islam et la violence sont loin d'être condamnés. Ils sont au contraire cités parmi les événements positifs de l'année et ce en 4ème position.
On voit donc apparaître un nouveau courant, il est en effet positif de critiquer l'islam. Je suis d'accord sur le principe, ne vous méprenez pas, mais à condition que ce soit constructif et que les gens qui "s'y collent" sachent de quoi ils parlent. Il serait bien trop facile de se contenter de dire que l'Islam est une religion violente et dangereuse en plus d'être machiste et archaïque, il faut aussi le justifier. Il ne faudrait pas prendre le risque de reproduire le discours de M. De Villiers qui manifestement ne connait pas les tenants et les aboutissants de cette religion.
Il faut donc garder les idées claires et éviter de tomber dans une psychose voire une haine envers une population qui vit en France depuis des décennies.
Ce qui m'a fait peur à propos de cet article c'est aussi la conclusion que le journaliste a jugé à propos:
"Les années passent et les prédictions d'André Malraux et de Samuel Huntington semblent devoir se confirmer. A la veille d'une année électorale décisive en France, le bilan que les internautes font de 2006 montre que la place des religions dans l'espace public est un enjeu qui ne peut être tenu à l'écart dans les débats qui se préparent."
Je pense que dans une république laïque, il ne serait pas judicieux que la religion envahisse le débat présidentiel. La religion concerne la sphère privée et individuelle de chacun et à mon sens c'est une bonne chose. Bien sûr il y a des questions importantes dont il faut tenir compte. Par exemple l'Islam étant devenue la deuxième religion de France, n'en déplaise à certains, je trouve logique que des lieux de culte se construisent pour accueillir les pratiquants. Ceci reste mon avis personnel.
A méditer donc...

Merci,
La chroniqueuse

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 16:30
M. Sarkozy peut commencer à se faire du soucis. Certain d'être le candidat de l'UMP pour les prochaines élections présidentielles, il n'avait sans doute pas prévu ce qui est en train de se passer. Il doit maintenant faire face à des adversaires inattendus, ceux de son propre camp.

D'abord attaqué en sous-marin avec l'affaire clearstream dont on ne connait pas encore les tenants et les aboutissants, c'est Mme Alliot-Marie qui commence les hostilités en critiquant vivement son projet d'instaurer la discrimination positive en France lors du dernier congrès de l'UMP. Elle est huée et sifflée par les militants et cette réaction a fait bon état dans les médias, ce qu'évidemment regrettent les proches du ministre de l'intérieur.

Sans doute l'echo à ce qui était arrivée à la candidate du PS, mais cela a surtout fait émerger une question importante: Le débat est-il possible au sein du premier parti de droite? Ou M. Sarkozy est-il prêt à remettre en jeu son titre de candidat naturel du parti?
M. De Villepin soutient implicitement Mme Alliot-Marie, et lors de récentes interventions a bien souligné que rien n'était encore décidé.

Il y a clairement une guerre interne au sein de l'UMP.
François Goulard, ministre délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche, et Chiraquien, avait jugé que M. Sarkozy était "incapable d'admettre un avis différent du sien". Selon lui la parole n'a pas été libre au conseil national. Il accuse le programme de M. Sarkozy d'être "un programme attrape-tout pour ne pas dire attrape-nigaud".
Les députés Sarkozystes sont à présent tellement en colère qu'ils ont même menacé de ne pas voter un prochain projet de loi.

Devant cette crise interne, M. Accoyer a fait connaître la décision d'une conciliation pour mettre fin à ces tensions.
"Nous avons la chance dans notre famille UMP d'être d'accord sur l'essentiel, ce qui est tout à fait contraire à ce qui se passe à gauche, (...) mais nous avons des nuances et elles ont leur importance, elles sont en plus notre richesse".
Notez l'euphémisme lorsque M. Accoyer nous parle de "nuances". Il est évident qu'il s'agit de bien plus que cela, on a affaire à de réelles querelles idéologiques. La discrimination positive, l'abrogation de l'ordonnance de 1945 et d'autres points du programme de M. Sarkozy posent problème à la vieille branche de l'UMP. D'un côté les gaullistes traditionnels et de l'autre les partisans pour une américanistaion de nos institutions.
Je pense que la "conciliation informelle" prévue n'effacera pas ces profonds désaccords.

Merci,
La chroniqueuse

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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 08:14
Voilà, c'est fait, les militants du PS ont choisi et ce de façon claire, Ségolène Royal. La femme que je suis, avoue être  contente de ce choix,  car pour moi  reconnaître concrètement la possibilité d'avoir une femme  présidente dans ce pays, c'est déjà pas mal.


Biensûr, je sais que ce n'est pas l'essentiel cependant  voir progresser les moeurs est toujours une bonne chose à mon sens.

Je m'étais jurée de voter pour le candidat du parti socialiste qui serait choisi, à présent je dois fonder mes espoirs de voir M. Sarkozy et M. Le Pen vaincus sur la campagne à venir de Mme Royal.

Je ne sais quoi ajouter, je ne suis ni déçue ni ravie, je suis fixée. En effet, ni M. Fabius, ni M. Strausskhan ne me satisfaisaient beaucoup non plus. A présent, j'espère que Mme Royal se montrera à la hauteur du choix des partisans de son parti.
Je rappelle au passage que les inscriptions sur les listes électorales sont encore possibles jusqu'au 31 décembre 2006, sans cela il vous sera impossible de voter en 2007.

Merci,
La chroniqueuse

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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 15:20
Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, estime que l'absence de Jean Marie Le Pen au premier tour des présidentielles de 2007 "poserait un vrai problème pour la démocratie". En effet selon lui "pour la santé de la démocratie, il vaut qu'il soit présent au premier tour". Il ne donne pas la consigne aux élus de l'UMP de ne pas le parrainer en soulignant tout de même qu'il combat ses idées. Voilà qui est troublant. Pour lui le président du Front National "réunit derrière lui une partie significative, importante, des Français". On brosse dans le sens du poil tout de même...
Pour lui, les élus doivent être libre de choisir qui ils parrainent, ce que je conçoit bien évidemment mais il ajoute que cela "ne signifie en aucune façon soutenir les idées de tel ou tel candidat", là j'avoue quand même que cela me laisse perplexe.
Il ne trouverait même pas choquant qu'un élu UMP soutienne la candidature d'Olivier Besancenot, mais là encore j'ai du mal à le croire, je ne sais pourquoi...

Pendant ce temps le président du Front national clame haut et fort qu'il est le "Zorro de la politique française", une comparaison qui ne manque pas d'humour.

"Zorro est le justicier que l'on ne voit jamais. Parfois vous entendez son cheval partir au galop ou vous voyez son ombre dans la nuit"
Il s'est contenté ensuite de dire que M. Sarkozy et Mme Royal étaient des imposteurs alors que lui dit être, en plus d'un justicier de la nuit, une "énigme politique".
Selon lui s'il avait les mêmes moyens que les autres candidats, "il gagnerait la majorité".

Pendant ce temps encore, l'héritier de M. Le Pen, M. Gollnisch s'est vu quérir contre lui une peine d'amende de 10 000 euros au tribunal correctionnel de Lyon pour ses propos tenus à propos des chambres à gaz le 11 octobre 2004. Il risque aussi une peine d'emprisonnement d'un an pour "délit de contestation de l'existence de crime contre l'humanité par paroles".
 
C'est tout pour aujourd'hui, et j'ai bien envie d'ajouter, et demain ce sera pire?

Merci,
La chroniqueuse

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7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 19:36
Le blog Mes Chroniques a un an aujourd'hui!!
J'en profite donc pour remercier tous les visiteurs et tous les commentateurs qui ont daigné porter leur attention sur mes articles.
J'espère que le petit relooking vous plaît, à bientôt...
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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 13:43
Certains visiteurs de ce blog ont apparemment l'impression que je m'acharne sur la police française. Que les choses soient claires, je n'ai rien de personnel contre la fonction de la profession, au contraire celle-ci est bien évidemment indispensable. Néanmoins, je refuse de fermer les yeux sur certains comportements d'agents de police ou de CRS. Le but de mon blog n'est pas de les diaboliser, mais quand les médias eux s'acharnent à diaboliser les jeunes des banlieues et passent sous silences certaines bavures pour je ne sais quelle raison, je ressent le besoin d'équilibrer la balance. Quand je dis "médias", je pense surtout à la télévision cela va sans dire, mais celle-ci reste la source première d'information de la majorité des Français.
Je suis révoltée devant des images de voitures et de bus brûlés, cela me choque de savoir que les pompiers se sentent en danger dans certains quartiers alors qu'ils veulent seulement faire leur travail. Je fais en sorte de ne pas faire d'angélisme de banlieue encore moins de victimisation car se voiler la face ne fait pas avancer les choses.
Mais je refuse de fermer les yeux sur les actes parfois douteux d'agents assermentés et représentants de la République. Leur statut et leur fonction leur incombent de grandes responsabilités, si eux même bafouent leurs uniformes en ne respectant pas les lois qu'ils sont censés défendre alors là aussi je me révolte. Encore une fois, je tiens à préciser que je ne colle pas d'étiquettes sur tous les policiers de France. Je suis consciente qu'ils ne sont pas tous ripoux, racistes et violents. Mais ceux là existent et ne pas les dénoncer revient à l'accepter. En tout cas, c'est comme cela que je ressent les choses.
A ce propos je voudrai revenir sur l'affaire de Grigny. Souvenez-vous, avant le tragique évènement de Marseille, alors que tous les journalistes étaient dans les starting blocs pour un éventuel anniversaire des émeutes, un bus et trois voitures ont été incendiés, des policiers se sont faits caillassés et ce le dimanche 22 octobre. Beaucoup de JT se sont contenté de parler de commémoration.
Selon le journal Libération, le calendrier n'est pour rien dans les violences de ce jour là, un incident avait eu lieu la veille et c'est ce qui aurait tout déclenché.

"...trois adultes racontent qu'ils ont été témoins samedi soir de l'incident avec la police qui a entraîné les violences de dimanche. Karim, 32 ans, Ali, 42 ans, et Mohamed, 42 ans, ont pris l'habitude de se retrouver à la Chicha, située place de la Treille. Les pères de famille jouent aux dominos, aux cartes, dans ce salon de thé ouvert il y a un an. En cet avant-dernier jour du ramadan, l'endroit était bondé quand Mohamed a vu entrer quatre CRS : «Le premier a dit : "Bonsoir, messieurs, c'est pour un contrôle des papiers." Le gérant lui a demandé s'il avait un papier l'autorisant à agir ainsi. Le policier lui a dit qu'il avait le droit et qu'il était de la police de Juvisy. Le garçon lui a dit que les papiers du salon de thé avaient déjà été vérifiés par le commissaire de Grigny. Puis il a décroché son téléphone et c'est là que le policier s'est avancé vers le bar pour l'empêcher de téléphoner.» Le ton monte dans le salon de thé, un CRS pousse un jeune qui le pousse à son tour. Un autre jeune tente de filmer la scène avec son téléphone portable et un témoin se souvient «du chef des policiers qui a crié "Virez-moi tout ça du café." Puis les CRS ont tiré des grenades lacrymogènes au milieu des papas dehors devant la Chicha». Le gérant, âgé de 23 ans, et son frère de 17 ans sont interpellés et placés en garde à vue. Ils seront poursuivis pour outrages et rébellions à agents de la force publique. La place de la Treille est cernée par un important dispositif policier. Dimanche, à la mi-journée, les violences débutent avec l'incendie d'une voiture, puis d'un bus, suivis de caillassages des forces de l'ordre.
L'émotion était toujours perceptible, hier après-midi à la Grande-Borne. Le quartier est en émoi parce que «des policiers ont gazé des pères», répètent en choeur un groupe d'adolescents. Un adulte s'approche, la voix pleine de colère : «Les flics, ils ne respectent plus personne. Samedi soir, à la Chicha, il y avait des personnes âgées. Ce ne sont pas des chiens. Pourquoi les policiers sont rentrés casqués, pour leur mettre la pression ?» L'homme se reprend, plus calme : «Tout cela, c'est calculé. Ça fait combien de temps qu'il n'y avait pas eu d'émeute à la Grande-Borne ? Il ne faut pas prendre les gens pour des cons, c'est de la provocation pure et dure.» Mohamed intervient : «Franchement, moi, j'ai toujours été contre les violences urbaines, mais, hier, je me sentais des deux côtés : celui de la police et celui des jeunes.» Son voisin le coupe : «En allant brûler le car, ils ne font que servir le ministère de l'Intérieur.» 
«On ne voit ça nulle part ailleurs.» Au tribunal pour enfants d'Evry, Mehdi Fatihi attend d'être fixé sur le sort de l'un de ses deux fils interpellé samedi soir. «Pourquoi c'est toujours la Chicha qui est contrôlé ?» s'interroge cet ouvrier imprimeur de 53 ans. Il y a un an, il a soutenu le projet professionnel de ses fils pour les sortir du chômage en les aidant à ouvrir un salon de thé dans la Grande-Borne. Il s'en était expliqué dans Libération le 11 octobre 2005 : «Moi, je suis en France pour faire travailler les gamins, pour qu'ils ne restent pas dans la rue. Ça fait trente ans que je travaille, j'ai fait des économies que j'utilise pour mes gamins. C'est important que les enfants qui portent mon nom aient une belle situation.» Depuis son ouverture, la Chicha a été contrôlée à plusieurs reprises en dépit de papiers en règle. «Les Fatihi ont déposé les papiers de leur commerce à deux reprises au commissariat de Grigny. On ne voit ça nulle part ailleurs», confirme un responsable économique de l'Essonne. «Mehdi Fatihi aurait pu être un exemple cité par les pouvoirs publics. Au lieu de cela, on le casse», s'insurge Amar Henni, éducateur durant vingt ans en Essonne. Mehdi Fatihi a bien une idée sur un tel acharnement : «Ils ne veulent pas que les gens s'en sortent mais qu'ils restent toujours dans leur merde.» ".

Je conseille vivement le programme de France 5 Arrêt sur images qui analyse les dessous de l'actualité à la télévision tous les dimanches vers midi.

Merci,
La chroniqueuse

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