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Bienvenue

La Chroniqueuse est ravie de vous accueillir sur ce blog, n'hésitez pas vous aussi à participer en laissant vos commentaires!!!

Je n'ai plus le temps d'écrire mais, je dépose des articles, en donnant leurs sources bien sûr, pour garder le fil d'une actualité riche malheureusement...

 

Musiques d'accompagnement :



Citation:

Le message de Gandhi, de Mandela, de Martin Luther King (...) C'est un message d'espoir dans la capacité des sociétés modernes à dépasser les conflits par une compréhension mutuelle et une patience vigilante

Stéphane Hessel



 
29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 09:59
18761582.jpgTéhéran 1978 : Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit avec exaltation les évènements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah.
Avec l'instauration de la République islamique débute le temps des "commissaires de la révolution" qui contrôlent tenues et comportements. Marjane qui doit porter le voile, se rêve désormais en révolutionnaire.
Bientôt, la guerre contre l'Irak entraîne bombardements, privations, et disparitions de proches. La répression intérieure devient chaque jour plus sévère.
Dans un contexte de plus en plus pénible, sa langue bien pendue et ses positions rebelles deviennent problématiques. Ses parents décident alors de l'envoyer en Autriche pour la protéger.
A Vienne, Marjane vit à quatorze ans sa deuxième révolution : l'adolescence, la liberté, les vertiges de l'amour mais aussi l'exil, la solitude et la différence.

Site officiel:

http://www.myspace.com/persepolislefilm


A voir absolument!!!

Merci,
La chroniqueuse
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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 12:17

L'information est importante, il faut la relayer et signer la pétition:

"PARIS (AFP) - La suppression par France 5 de l'émission de décryptage de la télévision "Arrêt sur images", la seule du genre dans le paysage audiovisuel français, a soulevé une vague de protestation, des pétitions sur internet soutenant le magazine présenté par Daniel Schneidermann.

Jeudi, quatre jours après l'annonce de la non reconduction d'"Arrêt sur images" à la rentrée, trois pétitions de soutien circulaient sur le web, fortes d'au moins 30.000 signatures demandant de rendre l'antenne à cette émission phare de la chaîne publique.

Le principal site - http://arret-sur-images.heraut.eu/index - avait réuni jeudi en milieu d'après-midi environ 25.000 signataires.

"Arrêt sur images va disparaître. Cette décision n'a pas lieu d'être sur une chaîne publique qui se présente comme une chaîne pédagogique", demande la pétition.


Entre 1.200 et 1.500 personnes ont signé une deuxième pétition lancée par des personnalités de gauche (www.la-gauche.org), a indiqué à l'AFP l'un de ses initiateurs, Jean-Luc Gonneau, de l'association Cactus/La gauche.

Une troisième pétition (MesOpinions.com) a été paraphée par 4.000 internautes estimant qu'il "est du devoir de France Télévisions d'offrir aux citoyens un espace de liberté où l'autocritique est vive et sans concession".

Dans Libération, plusieurs écrivains et chercheurs ont publié une tribune de soutien.

La FSU, première fédération de l'éducation, a demandé le maintien de cet "outil pédagogique". La CFDT Médias a défendu "l'existence d'une émission critique des médias" tout en affirmant que son présentateur, Daniel Schneidermann, n'était "victime d'aucune chasse aux sorcières".

France 5 a annoncé lundi qu'elle ne reconduirait pas à la rentrée six de ses magazines, dont "Arrêt sur images", le plus ancien.

L'émission avait été créée sur La Cinquième en 1995 et était diffusée sur France 5 depuis 2002, le dimanche. Elle proposait un décodage du traitement de l'actualité par le petit écran.

La chaîne publique a estimé que le concept n'avait "pas évolué", soulignant un "tassement de l'audience".

"Nous avons demandé à M. Schneidermann d'élargir son émission aux autres médias, il n'a pas voulu", a dit à l'AFP le directeur de l'antenne et des programmes, Philippe Vilamitjana.

"C'est faux, jamais on ne nous a fait de suggestion d'évolution", a affirmé à l'AFP Daniel Schneidermann.
La chaîne prévoit de remplacer l'émission par un autre magazine de "décryptage de l'actualité en direct". "Notre mission de décryptage et de libre parole demeure", a assuré M. Vilamitjana. "Ce qui me choque c'est que la chaîne ne prévoit pas d'alternative et s'assoie ainsi sur son cahier des charges. Car décrypter l'actualité ce n'est pas décrypter ceux qui la font!", s'est insurgé M. Schneidermann qui cherche des diffuseurs alternatifs.

Outre une procédure de licenciement, M. Schneidermann fait l'objet d'une mise à pied pour des "faits" qui lui seraient reprochés mais qu'il dit ignorer.

Il fait état d'un "refroidissement" avec la hiérarchie de France 5 depuis qu'"Arrêt sur images" a fait un sujet en avril 2006 sur la relation entre la journaliste de France 2 Béatrice Schoenberg et le ministre de la Cohésion sociale d'alors, Jean-Louis Borloo.

"Sur mon blog, j'ai raconté comment, pendant le montage, la cassette s'est retrouvée aux mains d'Arlette Chabot (directrice de l'information de France 2, NDLR), qui m'a appelé pour me dire +ce que tu fais est dégueulasse+... France 5 a dû se sentir coupable" de lui avoir donné la cassette, raconte-t-il.
"


Vite défendons la liberté d'expression!

Merci,
La chroniqueuse
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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 18:50
Qu'est ce que la laïcité?

La laïcité désigne en France, le principe de séparation du pouvoir politique et administratif de l'État du pouvoir religieux. L'État se doit de respecter toutes les croyances de manière égale, il ne doit en reconnaître aucune. Selon ce principe, la croyance religieuse relève de l'intimité de l'individu.

Cette définition est claire, et à mon sens sans équivoque. Seulement voilà, le port du foulard avait, il y a quelques années de cela, créé une polémique mémorable dans le contexte scolaire. Une loi a donc été votée pour clarifier les règles de la laïcité. Soit, je suis une laïque convaincue, pas de problème en ce qui me concerne. Seulement voilà, j'ai le sentiment que le principe de laïcité est plus utilisé comme une sorte de barrière à l'intégration des immigrés musulmans, et comme un rejet des Français musulmans, que de fondement de la république. En effet, lorsque l'on regarde de plus près, il y a des incohérences dans la pratique de ce principe.

D'un côté, on refuse à des mères musulmanes portant le foulard d'accompagner leurs enfants en sortie scolaire. La HALDE a d'ailleurs tranché en faveur de ces mères, au regard de la loi, biensûr.


"Le refus de principe opposé aux mères d'élèves portant le foulard est contraire aux dispositions interdisant les discriminations fondées sur la religion", a estimé la Halde mercredi dernier.
La Haute autorité avait été saisie par une association et par des mères de familles. Elle rappelle que la loi de 2004 sur le port des signes religieux ne concerne pas les parents d'élèves.
Cependant, le principal syndicat des inspecteurs de l'Education nationale (SI.EN-Unsa) lui a demandé, le lendemain, de "revoir" sa position. Doit-on donc revoir la loi?

jmpetitclerc.jpgPendant ce temps, d'un autre côté, Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville, vient d'appeler à son cabinet le père Jean-Marie Petitclerc, prêtre salésien, pour "ses compétences et sa connaissance des quartiers en difficulté et de la jeunesse". Il sera "chargé de mission à la coordination des acteurs locaux" et s'occupera, par conséquent, de la politique de la ville.

Il avait déjà occupé les fonctions de chargé de mission au cabinet de Pierre Cardo, maire de Chanteloup-les-Vignes et président du conseil général des Yvelines. De plus, il était aussi membre du comité de suivi de l'Agence nationale de la rénovation urbaine et du Conseil national des villes.

Biensûr sa religion ne pose un problème à personne, il est prêtre et intégré dans la sphère politique où on lui donne les moyens d'agir en fonction de ses convictions. Je pense donc, que l'on peut aisément laisser toutes les mères se porter volontaire pour accompagner leurs enfants en sortie scolaire, qu'elles portent un voile ou non. Cela n'engage que moi évidemment...

Merci,
La chroniqueuse

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3 juin 2007 7 03 /06 /juin /2007 23:44
Le rapport de l'Institut national des hautes études de sécurité (Inhes), qui dépend du ministère de l'intérieur, sur les relations entre la police et la population en Seine-Saint-Denis a été enfin révélé. En effet, la publication avait été gelée par le ministère de l'intérieur, tiens donc, et il n'a pas manqué de provoquer une polémique en pleine campagne législative.

4234994948.jpg Dans cette étude sur les violences et les relations police-population dans le "9-3" on y trouve un "climat d'insécurité permanent entre la police et les habitants des quartiers sensibles" et des "relations difficiles et empreintes de tensions évidentes". Dans ce travail finalisé en décembre 2006, la mission d'étude de l'Inhes souligne une "déferlante de violence" avec un "nombre croissant de mineurs" mis en cause dans la délinquance. Le plus inquiètant reste ce que le rapport appelle une "dégradation", voire "parfois une césure" entre la police et la population.

Selon les experts de l'Inhes, l'état réel de la délinquance "révèle une face cachée significative d'un profond malaise". La Seine-Saint-Denis se trouve être dans une situation de "marginalisation croissante" sur le plan économique et social. Ils demandent en conséquence de "prendre en compte le contexte dans lequel vivent" les habitants du département et préconisent de "renouer les liens avec la population des quartiers" et "réorganiser le travail de la police et de ses techniques d'intervention".
Ce qui signifie donc une remise en question de la politique menée depuis les cinq dernières années.

Cependant, la majorité présidentielle ne se laisse pas abattre et se défend. Le maire de Montfermeil, Xavier Lemoine (souvenez-vous celui qui voulait limiter les groupes de jeunes qui circulent dans sa commune au nombre de trois maximum!) affirme que la responsabilité de cette situation incombe à la justice qui a perdu de son crédit : "La délinquance est devenue sans risque. Des jeunes ont été interpellés, parfois plusieurs dizaines de fois, et remis en liberté sans être inquiétés."
Pas de panique, Mme Dati est là à présent, et plus rien ne sera pareil...

devedjiangp.jpg Patrick Devedjian a trouvé un autre bouc-émissaire de choix: "C'est parce que (ce département) était géré par le Parti communiste", a-t-il assuré, ajoutant que "les communistes ont ancré les gens dans la misère parce que c'était aussi une manière pour eux d'asseoir leur pouvoir politique".

"Nous avons beaucoup de gens en difficultés dans nos villes mais ce ne sont pas les communistes qui ont mis les gens au chômage !" a judicieusement fait remarquer Stéphane Gatignon, maire communiste de Sevran, qui a aussi émis le souhait d'un débat sur la répartition des logements sociaux en Ile-de-France.
"une situation dégradée depuis trop longtemps entre la police et les jeunes. Il faut revoir la qualité d'intervention de la police, et notamment de la BAC qui est devenue une police des banlieues. Nous avons besoin d'une police présente pas de police d'exception".
Didier Paillard, maire communiste de Saint-Denis.

4146750619.jpg La députée PS de Seine-Saint-Denis Elisabeth Guigou a demandé lundi au gouvernement de prendre "six engagements pour réduire la délinquance en Seine-Saint-Denis". Elle suggère la création d'une "police des quartiers", un commissariat dans chaque ville, la fin des instructions demandant de "faire du chiffre", l'augmentation des moyens accordés au tribunal de Bobigny et aux éducateurs, une maison de la justice et du droit pour 50 000 habitants, et enfin une mesure qualifiée de "symbolique" : "l'interdiction du tutoiement" de leurs interlocuteurs par les policiers.

3101901857.jpgEn tout cas, la nouvelle ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie a décidé de prendre les choses en main, enfin c'est ce qu'elle tente de laisser paraître, un autre nous avait promis la même chose...
Le discours reste ultra sécuritaire, les leçons ne sont pas apprises!
"J'ai demandé à ce qu'une réunion puisse être tenue dans les 48 heures avec les principaux responsables des problèmes de police dans le département"
Elle a jugé "nécessaire qu'il puisse y avoir davantage de policiers plus anciens (pour) avoir une certaine histoire, une certaine appréciation dans la durée de ce que sont les problématiques, les personnes".
Elle rejette le principe d'une police de proximité, car la police
n'est "pas là pour jouer au foot avec un certain nombre de jeunes" mais pour "poursuivre les délinquants".

On est loin du bilan et surtout d'une quête réelle de solutions pour les problèmes qui touchent la Seine-Saint-Denis.

Merci,
La chroniqueuse

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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 16:50

Patrick-Weil2.jpgPatrick Weil, historien et politologue français, docteur en sciences politiques et directeur de recherche au CNRS, au centre d'histoire sociale du XXe siècle de l'Université de Paris I, est un des spécialistes de l'histoire de l'immigration en France. Il a qui plus est été l' inspirateur de la politique migratoire du Gouvernement Jospin.
Il a fait partie de la commission Stasi, du Haut Conseil à l'intégration, ainsi que des fraîches instances de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration jusqu'au 18 mai dernier. En effet, il a décidé avec sept autres universitaires, de démissionner pour protester contre l'instauration du ministère de l'Immigration, de l'intégration, de l'Identité nationale et du co-développement.
Je comprends ses raisons, elles sont, en tout cas en ce qui me concerne, légitimes. La Cité, «chargée de rassembler, sauvegarder, mettre en valeur et rendre accessibles les éléments relatifs à l’histoire de l’immigration en France», est née en 2003. Quatre ans plus tard seulement, le nouveau gouvernement crée un ministère pour faire l'inverse, il y a de quoi fulminer...ou démissionner...
"Il s’agit pour moi d’un acte éthique. On ne peut pas accepter la création d’un ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du co-développement et faire comme s’il ne se passait rien. Vu notre métier, vu les manipulations politiques qui existent contre l’immigration et vu le développement du nationalisme xénophobe, c’est notre travail qui est en jeu même si la CNHI elle-même n’est pas entachée par la création de ce ministère.
Nous participerons à titre privé aux activités de la CNHI, aux conférences, mais nous ne siégerons plus dans les instances publiques afin de garder notre indépendance et notre sens critique."
Je pense qu'il aurait été sage justement de garder ces sièges dans les instances publiques pour être les garants de l'intérêt publique. Cette cité a besoin d'homme comme lui, qui maîtrise son sujet scientifiquement et non politiquement. L'un des problèmes que je constate, aujourd'hui, et que je déplore c'est justement le manque de participation des intellectuels français dans les débats publiques, quelques soient leurs spécialités. On peut aussi interpréter cette démission comme une reddition. La tâche aurait été plus hardue certes, mais raison de plus, non?
Surtout quand on lit les objectifs des travaux de la cité, on ne peut que regretter ce geste compréhensible mais dommageable.
"La CNHI a un sens: elle vise à permettre à tous les Français, à tous les jeunes, de comprendre l’apport et la part des étrangers depuis deux siècles dans le développement de la société française. L’idée est de combattre les préjugés et toutes les images falsifiées. Or associer «identité nationale» et «immigration», ce qui est unique dans un pays démocratique, signifie que la France et les Français ont un problème avec la question même de l’immigration.
Mon rôle est d’expliquer que cette confusion est une régression historique. Il ne faut pas schématiser et faire de l’immigration un «problème». Selon moi, il n’y a pas de raisons d’associer la naturalisation au contrôle des frontières dans un même ministère, de regrouper des domaines distincts. On sent d’ailleurs dans la politique menée un ciblage vers certaines origines par rapport à d’autres. On veut empêcher certaines nationalités d’entrer en France, restreindre certains visas
".
Autre contradiction, il démissionne tout en étant certain que ce nouveau ministère ne fonctionnera pas faute de cohérence dans le projet.
"Parce que les ministères de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de l’Emploi vont se contenter de se décharger des tâches peu nobles en matière d’immigration sur ce nouveau ministère. Il n’est pas cohérent historiquement d’associer le droit d’asile au regroupement familial. Ce nouveau ministère risque d’être débordé et de ne pouvoir remplir ces fonctions."

Quand au nouveau ministre, M. Hortefeux, il annonce que sa politique à venir
"sera dictée à la fois par la fermeté et l'humanisme".
"Il faut mettre de côté les régularisations massives, cela ne marche pas et c'est pénalisant, y compris pour les immigrés", a martelé Brice Hortefeux, précisant qu'"on ne doit pas demeurer sourd et insensible à des situations particulières, notamment la situation des femmes battues".
Il faudrait qu'on m'explique le lien logique qui semble exister entre "immigration" et "femmes battues" pour M. Hortefeux...

Merci,
La chroniqueuse

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19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 15:21
Je me pose la question, car je m'étais dit, "tiens ça fait longtemps que je n'ai pas écrit une petite chronique sur mon blog", j'avoue avoir mis la tête dans le sable quelque temps histoire de me remettre des présidentielles, je jette donc un coup d'oeil sur la rubrique politique de l'actualité yahoo pour voir les dernières news et voilà les derniers titres :
  • "François Fillon de retour dans son fief de la Sarthe   AFP
  • Christine Lagarde favorable à des Etats généraux de l'agriculture   AFP
  • Bernard Kouchner demande à être jugé sur ses actes   Reuters
  • Footing pour le président Sarkozy dans le Var   Reuters
  • Démission d'universitaires opposés au ministère de l'Immigration   Reuters
  • Fillon "submergé par l'émotion" pour son retour dans la Sarthe   AFP
  • Les grandes manoeuvres ont déjà commencé à l'Assemblée   Reuters
  • Sarkozy à Brégançon, Fillon dans son fief de la Sarthe   AFP
  • Le couple Fillon va s'installer à Matignon avec trois de ses enfants   AFP
  • Sarkozy sur tous les fronts pour démarrer son quinquennat   AFP
  • Hirsch entre au gouvernement pour agir sans se "défiler"   AP
  • Kouchner veut être jugé sur ses résultats et planche sur le Darfour   AFP
  • Kouchner se veut "un homme libre", un "social démocrate"   AP
  • Bernard Kouchner demande à être jugé sur ses résultats   AFP
  • Première nuit de ministre en prison pour Rachida Dati   AFP
  • Nicolas Sarkozy reprend son souffle au Fort de Brégançon   EuroNews
  • Sarkozy au Fort de Brégançon, Fillon dans son fief de la Sarthe   AFP
  • Rencontre Sarkozy-Zapatero le 31 mai à Madrid   AP
  • François Fillon lance la bataille des législatives   AP
  • François Fillon en lice dans la Sarthe pour la bataille des législatives   AFP
  • Fillon exige de tous ses ministres d'être "au service" du projet Sarkozy   AFP
  • Sondage: 66% des Français estiment que Kouchner a eu raison d'entrer au gouvernement Fillon   AP
  • L'UDF Mouvement démocrate aura 535 candidats aux législatives   AFP
  • Gouvernement Fillon: les syndicats mettent en garde contre une politique "purement comptable"   AP
  • Fillon confirme une session extraordinaire du Parlement après les législatives   AP
  • Fillon "mettra en oeuvre scrupuleusement le projet politique de Nicolas Sarkozy"   AP
  • La volonté d'agir vite de Sarkozy freinée par la campagne législative   AFP
  • Le premier conseil des ministres du gouvernement avait lieu cet après-midi à Paris à l'Elysée   EuroNews
  • Premier conseil "émouvant" et "énergique" pour le nouveau gouvernement   AP
  • Alain Juppé attend des "actions concrètes" du Grenelle de l'environnement   AP
  • Gouvernement Fillon: les réactions politiques   AP
  • Sarkozy met ses ministres au travail   AP
  • Attendue au tournant, Valérie Pécresse veut rassurer le monde universitaire   AFP
  • Les ministres du "pôle de gauche" se verront "régulièrement", annonce Eric Besson   AP
  • Sarkozy recrute à gauche, le PS dénonce une "pseudo-ouverture"   AFP
  • Sarkozy a tenu partiellement sa promesse d'ouverture   AP
  • Juppé restera maire de Bordeaux et se représentera en 2008   AFP
  • Sarkozy promet de tenir son engagement d'atteindre le plein emploi en cinq ans   AP
  • Védrine constate que le ministère des Affaires étrangères ne sera pas "fort" sous Sarkozy   AP
  • Reçue par Sarkozy, la famille Betancourt parle d'un "moment d'espoir et de confiance"   AFP
  • Kouchner remplace Douste-Blazy en assurant garder ses "convictions"   AP
  • Passation de pouvoirs entre Clément et Dati   AP
  • Premier conseil des ministres présidé par Nicolas Sarkozy   AP
  • François Fillon dirigera le premier gouvernement paritaire   AP
  • Une architecture ministérielle renouvelée   AP
  • Fillon joue la carte sociale pour sa première visite de Premier ministre   AFP
  • La composition du gouvernement suscite les questions des partenaires sociaux   AFP
  • Airbus: Sarkozy promet que l'Etat "fera son devoir"   AP
  • Redécoupage de Bercy et des ministères sociaux pour plus d'efficacité   AFP
  • 73% des internautes jugeraient normal que le président Sarkozy appelle à voter pour les candidats UMP aux législatives   Expression-Publique.com
  • Power 8: Nicolas Sarkozy renouvelle sa "confiance" à Louis Gallois   AP
  • Gouvernement: "j'avais hâte que ça commence!", confie Nicolas Sarkozy   AP
  • Sarkozy demande à Devedjian d'être le nouveau patron de l'UMP   AFP
  • Sarkozy ne veut pas d'un Quai d'Orsay fort, estime Védrine   Reuters
  • Patrick Devedjian va diriger l'UMP, selon son entourage   AP
  • François Fillon s'engage en faveur d'une "solidarité effective"   AP
  • Fillon visite une maison pour mères isolées   AFP
  • Hervé Morin exprime son "émotion" d'être nommé ministre de la Défense   AP
  • L'Etat n'a pas vocation à rester à terme dans EADS, dit Sarkozy   Reuters
  • Airbus: "l'Etat français fera son devoir", promet Nicolas Sarkozy   AP
  • Les partenaires sociaux s'interrogent sur la répartition des tâches entre ministères   AFP
  • Nicolas Sarkozy croit en un accord rapide avec Berlin sur EADS   Reuters
  • Bernard Kouchner, le "french doctor" au Quai d'Orsay   AP
  • France: Un gouvernement resserré, paritaire et d'ouverture   EuroNews
  • Nommé Haut-commissaire aux solidarités, Martin Hirsch démissionne"
Voilà, on ne parle plus que de M. Sarkozy, du gouvernement, de sa formation, de l'émotion des heureux nommés, et pas un seul titre d'actualité concernant Mme Royal, le PS ou un autre parti de la gauche. Est-ce le signe d'une nouvelle ère? Toute l'actualité sera-t-elle centrée sur le nouveau président de la république en permanence?
Si tel est le cas, c'est navrant, du moins pour les 47 % de Français qui ne voulaient de cet homme à la tête de leur pays.
Cela n'augure rien de bon...
Merci,
La chroniqueuse
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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 10:57

 

Du temps de l'empereur Zigbir, il y avait à Volubilis un homme nommé Iago, né avec une belle tenacité fortifiée par l’ambition. Quoique riche et plutôt jeune, il savait modérer ses passions quand cela était nécessaire; il n’affectait rien sous la lumière mais uniquement dans l'ombre; il voulait toujours avoir raison, et savait considérer la faiblesse des hommes et des femmes. On était étonné de voir qu’avec beaucoup d’énergie, il n’insultât que par des railleries, des propos si vagues en public mais  rompus,  tumultueux, des médisances téméraires, des turlupinades grossières, mais cela en privé. 

  Iago surtout ne se vantait pas de mépriser les femmes ou de les subjuguer;cela n'aurait pas été crédible. Il était aussi sage qu’on peut l’être; car il cherchait à vivre avec des sages. Instruit dans les sciences des anciens d'Occident, il n’ignorait pas les principes physiques de la nature, tels qu’on les connaissait alors, et savait de la métaphysique ce qu’on en a su dans tous les âges, c’est-à-dire fort peu de chose. Il était fermement persuadé que l’identité de son empire était imperméable aux autres influences, malgré la nouvelle philosophie de son temps, et la mondialisation; et quand les principaux mages lui disaient, avec une hauteur insultante, qu’il avait de mauvais sentiments, et que c’était être ennemi de l’État que de croire que le pays était troublé par de diverses cultures, et que l’ouverture était reconnue comme qualité, il se taisait sans colère et sans dédain. 

Iago, avec de grandes richesses, et par conséquent avec des amis, ayant de la santé, une figure aimable, une bourse immodérée, un coeur sincère et vaillant, crut qu’il pouvait être heureux. Il avait marié  Sélinna, sa beauté, sa naissance et sa fortune l'avait rendu le premier parti de Volubilis. Il avait pour elle un attachement solide et vertueux, mais volage et Sélinna bien qu'elle l’eût aimé avec passion, commençait à regarder des horizons plus fidèle.

Il entreprît une quête, spirituelle et financière. Son avenir s'était révélé à lui, pour être heureux cotoyons le pouvoir!

L'empereur avait perdu son premier ministre. Il choisit Iago pour remplir cette place. Tous les courtisans furent fâchés; Cette place convoités par beaucoup, donnée au plus sournois des hommes? l’Envieux en eut un crachement de sang, et le nez lui enfla prodigieusement. Iago ayant remercié l'empereur et l'impératrice. Voilà donc de quoi dépendent les destinées des hommes! « Mais, ajouta-t-il, un bonheur si étrange sera peut-être bientôt évanoui. » L'empereur répondit: « Oui. » . Il l'espérait de toutes ces forces, ce choix n'était pas le sien, les pressions du corps militaire et des riches seigneurs ont eu raison de sa pugnacité.

Iago fit sentir à tout le monde le pouvoir sacré de ses lois, et fit sentir à l'empire le poids de son indignité. Il ne se gêna point pour répondre à l'appel d'un des riches seigneurs ralliés à sa cause, en allant naviguer dans l'un des plus prestigieux navires qui n'allait nulle part, pour s'allonger sur le flanc et ingérer du raisin.

C’est de lui que les nations tiennent ce grand principe: Qu’il vaut mieux hasarder d'avoir l'air d'un ambitieux que de vouloir passer pour un innocent. Il croyait que les lois étaient faites pour malmener les citoyens autant que pour les intimider. Son principal talent était de mêler les vérités, que tous les hommes cherchent à éclairer.

Heureusement pour nous nous ne vivons pas en Rasbasie, cet étrange empire qui met à sa tête un Iago perfide...

Merci,

La chroniqueuse, et Voltaire

 

 

 

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8 mai 2007 2 08 /05 /mai /2007 11:12

Gérard Miller analyse les discours de M. Sarkozy

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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 17:24
Le sort en est jeté donc...La France a tranché, c'est M. Sarkozy qui sera à la tête de notre pays pour les cinq années à venir. Biensûr, j'avoue ma grande déception, j'espérais que les citoyens de ce pays auraient eu assez de lucidité pour voir que cet homme est dangereux, ne serait-ce que par sa désagréable habitude de créer des clivages.
Certes, je ne suis pas une pro-libérale, néanmoins, il me semble que cet homme incarne bien plus que cela. Il ne s'agit pas seulement d'idéologie, ce que je veux dire, c'est que cet homme, aujourd'hui président de la république française, incarne bien plus qu'une droite ancrée dans une économie libérale, mais aussi dans une droite qu'on appelle décomplexée, une droite qui a ratissé large sur les thèmes de l'extrême droite, donnant inévitablement une légitimité aux engagements de M. Le Pen.
Je suis triste que le jeu des médias ait aussi bien fonctionné, je me raccroche surtout à cela pour expliquer ce désastre. Il faut croire que la désinformation, la manipulation, les coups de pression sur les chaînes de télévision et sur la presse, doivent désormais être reconnus comme des moyens qui justifient les fins politiques.
M. Sarkozy a dit qu'il voulait être le président de tous les Français, je pense qu'avec la campagne qu'il a mené cela n'est hélas pas possible! Je ne peux pas me résoudre à soutenir cet homme qui nous a bercé de mensonges, qui a passé son temps a dénigrer l'humanisme français si cher à mon coeur. Amnesty International et la ligue des droits de l'Homme ont aussitôt réagi pour le mettre en garde, cela n'est pas  banal pour un lendemain d'une élection présidentielle, vous me l'accorderez.
Les principes des philosophes des lumières font partie intégrante de l'identité nationale, lui qui s'érige comme le principal défenseur de celle-ci, ne doit pas l'oublier.
La tolérance si chère à Voltaire, emprisonné maintes fois pour défendre ses idées. La nature précieuse et indispensable aux yeux de Rousseau. J'en passe, mais tous se sont battus pour défendre la liberté d'expression et j'espère sincèrement qu'il tiendra compte de cet héritage là, faute de vouloir celui de Mai 68.
Ce pays a une devise, il faut y faire honneur coûte que coûte.
Voilà, certains d'entre vous pensent sans doute que je m'égare ou que j'exagère, on peut biensûr se rassurer en se disant que la France ne l'aurait pas choisi s'il était aussi néfaste. En espérant que ceux là aient raison, je vous salue en attendant des jours meilleurs...

Merci,
La chroniqueuse
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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 09:05
Décidément beaucoup de sarkozystes ont un passé trouble. M. Hervé Novelli, député, grand ponte de l'UMP et soutien de M. Sarkozy, a lui aussi eu des relations proches avec l'extrême droite, à se demander...
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Il commença par militer à l'extrême droite : Fédération des étudiants nationalistes (1962/1964), Occident (1964/1968), puis Ordre nouveau (1969/1973), le Front national (1973/1974) et enfin le Parti des forces nouvelles (1974/1981). Avec d'autres cadres du PFN, il rejoint le Centre national des indépendants et paysans au début des années 1980, puis l'UDF.

Il fut le chef de cabinet d'Alain Madelin (son ancien compagnon d'Occident) au ministère de l'Industrie, des PTT et du Tourisme, entre 1986 et 1988. Après la défaite de la droite aux élections de 1988, ils fondent ensemble l'Institut Euro 92, qui a pour vocation de préparer l'entrée des entreprises françaises dans le Marché unique européen dont Hervé Novelli deviendra le secrétaire général.

Secrétaire général du Parti républicain en 1990, puis membre du Bureau exécutif du PR présidé par Gérard Longuet en 1993, il était chargé des relations avec les Assemblées territoriales et les élus.

Elu député d'Indre-et-Loire en mars 1993, son mandat parlementaire sera particulièrement marqué par son action auprès des entreprises. Il fondera ainsi le groupe Audace pour l'emploi, réunissant une cinquantaine de députés issus du milieu entrepreneurial. À la demande de Gérard Longuet il coordonnera aussi de 1993 à 1995 l'action des députés membres du PR.

Chargé d'une mission interministérielle sur la création d'emplois dans les PME par MM. Longuet et Madelin, Hervé Novelli rédigera un rapport sur le développement économique local et l'emploi au sein des PME. Il sera également désigné par l'Assemblée nationale rapporteur de la Commission d'enquête sur les aides à l'emploi et rapporteur de la mission d'information sur l'application de la loi quinquennale pour l'emploi.

Après la dissolution de 1997 il ne retrouve pas son siège de député à l'Assemblée nationale. La même année il est élu conseiller général du canton de Richelieu puis vice-président du conseil général en mars 1998, jusqu'en 2001. Depuis mars 2001, Hervé Novelli est maire adjoint de la commune de Richelieu, président du Syndicat mixte du pays du Chinonais et président de la communauté de communes de Richelieu.

Il est élu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 4e circonscription d'Indre-et-Loire. Il fait partie du groupe UMP.

Hervé Novelli est rapporteur spécial des crédits du budget de l'industrie et président de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi d'initiative économique.

Le 7 mars 2006, il officialise la création du premier courant de l'UMP en annonçant la création de l'association « Les Réformateurs » regroupant environ 80 députés représentant la sensibilité libérale du mouvement. Il en est le fondateur et le premier président.

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Citations:
« Je n'ai pas un regret. Occident, c'était un anticommunisme dans lequel je me reconnais toujours. […] Ne tombons pas dans le piège de la béatification de l'extrême gauche et de la diabolisation de l'extrême droite. »

« Les gens y voient bien autre chose que la relation au fn. Ils ont apprécié le bras d'honneur. Le politiquement incorrect, c'est ce qui rapporte aujourd'hui. Le refus devient une attitude sympathique. »
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Merci,
La chroniqueuse
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