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Je n'ai plus le temps d'écrire mais, je dépose des articles, en donnant leurs sources bien sûr, pour garder le fil d'une actualité riche malheureusement...

 

Musiques d'accompagnement :



Citation:

Le message de Gandhi, de Mandela, de Martin Luther King (...) C'est un message d'espoir dans la capacité des sociétés modernes à dépasser les conflits par une compréhension mutuelle et une patience vigilante

Stéphane Hessel



 
17 octobre 2006 2 17 /10 /octobre /2006 13:43
Aujourd'hui la bataille des présidentiables du parti socialiste va commencer à travers un premier débat télévisé qui aura lieu ce soir.
Celui-ci tournera autour de questions économiques et sociales, et risque d'être plus un exercice de rhétorique qu'une base de réflexion profonde.
il a été décidé qu'il n'y aura pas de débat contradictoire et les interventions seront millimétrées.
J'avoue ne pas comprendre l'utilité de tous ces débats internes, certes il y a une volonté de démocratie interne que je veux bien admettre cependant reste les problèmes de la France. Six débats c'est à mon sens beaucoup trop, je ne dit pas cela pour défendre la position de Mme Royal mais trois débats auraient sûrement été suffisants. Les militants du parti  ont sans doute déjà leur idée sur  le choix qu'ils vont faire le  16 novembre, alors quelle est la véritable finalité de cette entreprise semi-médiatique?
Nous approchons une période clé pour les présidentielles. L'anniversaire des émeutes de l'an passé risque réellement d'être commémoré dans les banlieues où rien n'a changé. Ceci a d'ailleurs été confirmé par les associations de quartiers ainsi que les récentes agressions envers les policiers. M. Sarkozy, M. Le Pen et d'autres vont profiter encore une fois de cet évènement pour mettre la trilogie immigration-chômage-insécurité au centre du débat républicain. On sait aujourd'hui qu'une campagne qui mise sur les plus grandes angoisses des Français en arborant une volonté de fermeté et de répression peut aboutir à un résultat déplorable.
Pendant ce temps le PS règle encore ses problèmes internes et ne joue pas pleinement son rôle d'opposition. Il n'apparaît pas comme un parti prêt à diriger la France. Ce qui me navre d'autant plus c'est que les Chiraquiens s'avèrent être plus efficaces pour amoindrir l'élan de M. Sarkozy. Je ne parle pas ici que de ses migraines.
Je suis d'accord avec Azouz Begag qui dit clairement que si la question de l'immigration est au centre du débat pour 2007 ce serait néfaste pour la France. S'il était possible d'en parler sans passion ni amalgames alors oui je n'y verrai pas d'inconvénients mais ce ne sera pas le cas avant longtemps et on sait pourquoi.
Je déplore aussi, encore une fois, le rôle des médias  qui ne nous dévoilent pas tout. J'aurais cependant connaître  les résultats de l'enquête sur la mort  des deux jeunes hommes  morts dans le transformateurs  électrique ce fameux jour du 27 octobre  2005. Quels sont aussi les résultats de l'enquête menée sur la bombe lacrymogène qui s'était retrouvée dans l'enceinte d'une mosquée un vendredi. Qu'est devenue Eunice Barber? A-t-elle eu gain de cause pour son agression? Mystère...

Merci,
La chroniqueuse



 
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commentaires

G
Il paraît que c’est ça la démocratie : « ça » étant le numéro de cirque des candidats socialistes à la candidature socialiste à l’élection présidentielle de l’année prochaine. Les médisants sussurent qu’il n’y avait finalement guère de différence avec une émission de la Star Académie. Les braillements étaient aussi nuls et les baîllements dans la salle et devant les téléviseurs pour ceux qui avaient eu l’inconscience de suivre la retransmission sur la chaîne parlementaire aussi nombreux. Les candidats à la candidature n’y ont pas (encore) éclatés en sanglots programmés. Ils se sont contentés de se draper tous les trois – Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius – dans une condescendance plus constipée que nature. Car leur rage intérieure d’être ainsi jetés en concurrence sur la place publique était palpable. Elle l’est d’ailleurs depuis des mois, maintenant ! Il faut les comprendre : ils s’imaginent tous les trois que la Fonction suprême leur est dûes. C’est un crime de lèse-socialisme que la présence de ces deux autres empêcheurs d’hériter légitimement. Sous leurs sourires crispés, ils se fusillent en permanence les uns les autres du regard. Ah ! si les regards pouvaient tuer ! Ils seraient départagés depuis longtemps, ce qui serait toujours ça de gagné ! Officiellement, après ce premier débat télévisé, tout le monde est content : personne ne l’a emporté, la chèvre a été aussi ennuyeuse que les deux bourricots ! Soulagement général ! Un comble, tout de même, mais il paraît que c’est cela le must du débat politique : ni vainqueur, ni vaincu. On ne doit surtout pas se rentrer dans le lard en abordant les sujets qui fâchent. Plus les télespectateurs somnolent, plus on a montré sa nullité, plus on peut être confiant de participer au tirage finale. « L’important, c’est de participer ! », disait Pierre de Coubertin lorsqu’il ralluma l’antique flamme des Dieux du stade. « L’important, c’est de ne pas choquer ! », répondent en chœur les candidats à la candidature. C’est pourtant ce que tout le monde attendait : une bonne foire d’empoigne et le déballage du linge sale sur la place publique. Quelques noms d’oiseaux auraient été appréciés… et le sublime atteint avec une distribution d’horions de part et d’autre. Même sur Madame, cela « l’aurait fait », comme on cause désormais ! Certes, à une autre époque, on ne frappait pas une femme, même avec une rose, fut-elle socialiste. Seulement, les temps ont changés. Autre temps, autres mœurs citoyennes, parité oblige : Ségolène aurait pu montrer qu’elle en avait une paire et s’en prendre une ou deux. Cela aurait été télévisuel en diable ! Et, à mon avis, c’est le père François qui aurait été bien content, tiens !
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L
La compétition est féroce et pourtant… Le PS et l’UMP ne sont pas antagonistes. Quelle est la différence entre un libéro-socialiste et un socio-libéraliste si ce n’est l’ordre des mots? Pourtant le résultat est le même depuis trente ans: chômage de masse, immigration de masse, chute des valeurs patriotiques, chute des mœurs et de la famille. Ces deux partis nous promettent une grande France à l’image de l’arc de triomphe, mais la France que l’on voit se profiler à l’horizon tient plus du Mac Donald. La droite libérale soutient la mondialisation, la gauche sociale soutient l’internationalisation, l’un agit sur la production, l’autre sur la consommation. Ils sont donc tous deux dans l’optique d’une économie globale dont la grande perdante est la nation Française.
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D
Je rajoute que les derniers propos de Azouz Begag (cela m'a inspiré un de mes derniers posts) sont édifiants de bêtise.Je ne pense pas que ce soit un fasciste, juste un imbécile.Mais non d'une pipe, il y a pourtant tant de personnes issues de l'immigration qui pourrait faire mieux que lui !
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D
C'est amusant, je me faisais la même réflexion au sujet du gang des barbares et de la mort de Raphael Clin, le gendarme tué aux antilles (même si dans son cas le bruit s'est apparenté à un chuchotement).Les affaires font grand bruit, puis ppfuuuh se dégonflent comme des baudruches.pour revenir au "débat, j'ai trouvé qu'il n'avait de débat que de nom et qu'on aurait tout aussi bien pu l'intituler "exposé de mon argumentaire, préparé et en toute amitié avec mes compétiteurs", oui oui fait de la politique. Déçue, et en attente de vraies propositions concrètes et précises.
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T
Peu de propositions dans le débat PS sur les questions économiques et sociales...C'est bien dommage.<br /> DSK et Fabius ont réussi à retenir leur haine. Ils laissent leurs seconds couteaux (Cambadelis pour DSk, Bartolone pour Fabius) faire le sale boulot et taper sur Ségolène.Vivement que celle-ci soit désignée qu'on puisse enfin passer à autre chose, c'est à dire à une vraie confrontation avec la droite.
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